Après ce grand succès face au concurrent direct en championnat national et indirect en C1 en attendant le tirage au sort ce 29 avril au Caire en Egypte. Patrice CARTERON s’est présenté en conférence de presse et avec beaucoup d’humilité a expliqué aux journalistes sa vision de choses. Sans s’affoler, le technicien français du TPM a dit ne pas vouloir brûler les étapes et accepte toutes les critiques constructives des supporteurs .

Quelle première analyse après ce match ?

En analysant la situation, le plus important pour moi était de passer en quart de finale de la Ligue des Champions de la CAF. On est passé au forceps, je prends sur le moi le fait qu’en termes de spectacle on était pauvre face à Séwé Sport. Cétait de ma faute et non celle des joueurs. Il fallait qu’on passe à la vitesse supérieure objet de notre stage en Zambie. Le premier constat fait avec mon staff', c'est qu' il y avait un travail de fond à effectuer, sur la durée d'un match. Il était important de s’attaquer à cet aspect.

On a vraiment poussé physiquement et énormément ces derniers jours. C’était un match référence face à V. Club, on en cherchait un comme celui-ci  depuis le début de la saison avec un groupe remodelé à la suite des départs de joueurs majeurs. Les joueurs et les entraîneurs passent, le TP Mazembe doit rester au sommet. Il y a une exigence de nos supporteurs qui nous a incité à modifier pour arriver à proposer du spectacle tout en étant plus efficace.

On l’a vu en première mi-temps avec au moins 7 occasions nettes qu’on ne concrétise pas, la faute d’une belle équipe de V. Club, qui, dans cette première partie du match par ses ressorties des balles au milieu de terrain nous a posé des problèmes heureusement qu’on a été très dangereux en contres. A la mi-temps, il a fallu changer tactiquement pour arriver à poser plus de soucis à l’adversaire.

Pourquoi des mécontentements sur le banc de Mazembe ?

Autant d’erreurs flagrantes de jugement des hors-jeu, c’est quelques choses d’assez rare. Je suis très satisfait du match mais ça frôlait l’indécence. Les clubs comme Mazembe et V. Club sont en train de progresser, il ne faut pas que la qualité de jeu soit altérée par des décisions arbitrales parfois qui vont à l’encontre de tout.

Comment justifier ces moments de turbulences ?

Le but de V. Club est assez surprenant, une frappe quasiment sur la ligne de sortie, je suis surpris par ce but. Il y a certainement des choses à améliorer, surtout la concentration après le fait d’ouvrir le score. Nous avons compris à la mi-temps que notre adversaire jouait le hors-jeu, il fallait mettre des meilleurs ballons et faire des meilleurs appels. Et surtout, j’ai demandé à Gladson AWAKO d’aller se positionner comme deuxième attaquant pour empêcher V. Club de ressortir comme il l’avait fait en première mi-temps et j’ai demandé à Boubacar DIARRA et Daniel ADJEI de ne pas aller s'écraser sur nos attaquants, de rester plus bas pour que Salif COULIBALY et Joël KIMWAKI n’aient pas que des relances longues à faire.

Gladson AWAKO, est-ce le nouveau patron ?

Je suis très heureux pour Gladson AWAKO. Le poste de meneur est le plus difficile, on a besoin d’un joueur d'instinct et qui a énormément besoin de confiance. Gladson AWAKO a démarré la saison avec le fardeau sur les épaules d’être le successeur de Trésor MPUTU, et il l’a mal vécu. Il a été sincèrement fantomatique pendant plusieurs semaines, il lui a fallu du temps pour digérer cela. On l’a fait travailler très dur et je suis content parce que l’équipe a  besoin d’avoir un meneur de jeu qui va nous proposer du spectacle et ce joueur a toute ses qualités possibles, aujourd’hui je suis très content pour lui.