En conférence de presse d'après match, Patrice CARTERON a témoigné toute sa déception sur le onze qu’il a lancé au coup d’envoi. Le technicien des Corbeaux n’a pas apprécié qu’il soit obligé de changer deux joueurs au bout de 50 minutes. Dans son speech, il a aussi reconnu qu’Al Merreikh était individuellement et collectivement bien en place. Extraits :

Votre lecture sur ce match aller ? 

Il y aura un match retour dans une semaine... C’est une défaite qu’il faut accepter. Il y a eu beaucoup d’occasions des deux côtés, on a frappé sur la barre et avec un peu de réussite on a frappé sur le poteau. On a eu une occasion en 2^ème mi-temps, qui pour moi est immanquable où un joueur a préféré la solution personnelle à la collective. Globalement, on a été mauvais en première mi-temps. Il aurait fallu qu’à la pause je change une bonne partie de l’équipe. J’ai envie de dire que c’est un moindre mal. 

Au niveau de la prestation individuelle et collective des joueurs, je trouve que c’était une des plus faibles de la saison. C'est-à-dire que j’étais très désagréablement surpris par le niveau des joueurs. Est-ce que c’est parce qu’on est arrivé très tôt, est-ce qu’on les a trop ménagés ? C’est aussi au staff de se poser de bonnes questions. C’est sûr que si on veut avoir une chance de se qualifier la semaine prochaine, il faudra qu’on retrouve un autre niveau.

Comment as-tu trouvé Merreikh et un mot sur l’arbitrage ?

On a eu l’opposition à laquelle je m’attendais. Une équipe de qualité, très offensive avec beaucoup d’individualités. Collectivement, j’ai trouvé Al Merreikh en place. Au niveau de l’arbitrage, il avait, au bout de 3 minutes, un penalty sur Mbwana SAMATTA qui n’a pas été sifflé. Des deux côtés, on peut remettre en question les décisions arbitrales.

Heureux d’avoir lancé ULIWMENGU à la place de KALABA ?

J’ai trouvé que Rainford KALABA était très fatigué, pas en jambes ce samedi par rapport à ce qu’il peut nous apporter. Faire deux changements au bout de 50 minutes ça veut dire que beaucoup ont démarré avec trop peu d’arguments. Il nous restait un changement offensif à faire, je savais que Thomas ULIMWENGU avec sa puissance et sa vitesse, pouvait exploiter les espaces, et c’est qu’il a bien fait sur l’égalisation.