MIHAYO : « TPM - Horoya, c’est une finale à gagner ! »

Le coach Pamphile MIHAYO fait confiance à ses joueurs et son public

CONFERENCE D’AVANT-MATCH

MIHAYO : « TPM - Horoya, c’est une finale à gagner ! »

8 juillet 2017

A l’issue du dernier entraînement au Centre de Futuka, Pamphile MIHAYO a consacré un bon quart d’heure aux représentants de la presse. Et évoqué le problème que lui pose la défense centrale des Corbeaux…

« C’est pratiquement une finale entre Horoya et nous, un match comme celui-là, il se gagne et ne joue pas comme on l’a toujours dit. Nous serons sur terrain avec un très bon état d’esprit, nous nous sommes préparés pour pouvoir faire au mieux. »

Quel est le niveau de vos joueurs offensifs ?

« La semaine précédant ce match a été méticuleusement programmée dans la préparation. Nous nous sommes occupés de tous les secteurs de jeu parce que dans un match de football, la situation peut se débloquer même par votre gardien de but ou un défenseur. Un constat : cet après-midi à l’entraînement lors de la dernière séance, j’ai constaté que les joueurs offensifs étaient meilleurs que les jours d’avant. Nous allons attaquer ce match à fond en lançant des joueurs capables et au point. A nous de faire des choix dans un effectif qui ne compte que des bons joueurs. »

Une note pour l’adversaire ?

« Horoya, nous le savons, n’est pas à Lubumbashi pour se faire ridiculiser. Nous aurons un très bon challenger en face. Pour ma part, mon équipe n’a besoin que d’une victoire pour terminer leader. Nous partageons le même groupe et la même compétition que notre adversaire raison pour laquelle nous ne le craignons pas mais nous les respectons. »

On signale trois absences, trois défenseurs centraux, un handicap ?

« Mes collaborateurs et moi avons réfléchi sur ces trois absences, Kévin MONDEKO pour accumulation de deux cartons jaunes, Joël KIMWAKI pour des problèmes avec une cuisse et Salif COULIBALY dont la cheville droite n’est pas guérie. Après toute une semaine d’entraînement, nous avons trouvé deux axiaux capables de bien faire à ces deux postes. »

Etes-vous sous pression ?

« Sûrement la pression sera de notre côté, nous jouons à la maison et avons l’obligation du résultat. Psychologiquement, nos joueurs sont prêts à affronter ce défi mental où le public exigera un but dans les dix premières minutes. Nous leur avons demandé de ne pas plonger dans la précipitation. Un but victorieux peut être inscrit une minute après le coup d’envoi ou en toute fin de match. Je demanderai à nos supporteurs de ne pas trop mettre la pression sur l’équipe, je les exhorte à pousser l’équipe à la victoire. Trop de pression sur les joueurs est un élément qui perturbe le plan de jeu. »  

Imaginez-vous un scénario où c’est Horoya qui passe ?

« En ma qualité d’entraîneur, je dois avoir des idées positives. Quelle que soit la situation dans laquelle je serai, je suis serein, j’ai la confiance de mes dirigeants, des joueurs et des supporteurs. Ensemble, nous essayerons de faire de petits exploits dans cette compétition. »

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