La Coupe de la Confédération est rentrée à la maison. A Kamalondo, qu’elle avait déserté pendant un an. Le temps de se faire désirer par des clubs huppés du continent. Pas moins de 68 prétendants ont voulu la séduire. Du Club Africain de Tunis au Mouloudia d’Alger, en passant, entre autres, par le CS Sfaxien, le Djoliba de Bamako, le FUS de Rabat, les Zambiens de Zesco ou l’ASEC Mimosas. Mais c’est aux avances de son courtisan le plus tenace qu’elle a fini par dire oui.

Le TP Mazembe l’aura donc conquise une seconde fois, en lui montrant qu’il avait du cœur. Car c’est sans aucun doute en priorité à cette formidable capacité de serrer les dents, de former un bloc sans faille, que les Corbeaux doivent leur victoire.

Mais comme si les explications sur le rectangle vert ne les avaient pas suffisamment épuisés, Mister Kim et ses soldats ont encore laissé leurs dernières forces dans les péripéties d’un voyage retour harassant. De Pretoria à Lubumbashi, en passant par Jobourg, Ndola, Kasumbalesa, ils n’ont plus compté ni les heures de voyage, ni les attentes interminables et les insomnies, ni les tiraillements d’un ventre creux.

Personne n’avait pu les arrêter dans une compétition qu’ils terminent invaincus, alors qui aurait pu les empêcher de venir faire la fête, avec leurs supporteurs, à Kamal City ?

Ils devaient être aux environs de 10 000, ces inconditionnels du TPM, certains en pleurs mais tous fous de bonheur lorsque leurs héros, coach Pamphile et capitaine KALABA en tête, sont venus leur présenter le trophée.

Ce mardi soir, 28 novembre 2017, c’est tout un pays qui avait attendu, patiemment, le moment de rendre hommage à ce club incomparable, ce Mazembe collectionneur d’étoiles grâce auquel ils peuvent continuer à croire au bonheur…

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