P R E T S pour de nouvelles pages d’histoire

LE TPM, AUJOURD’HUI ET DEMAIN

P R E T S pour de nouvelles pages d’histoire

27 février 2018

Il était parti à Casablanca pour inscrire une quatrième Super Coupe de la CAF à son palmarès. Méconnaissable, il n’y fera figurer qu’une place de finaliste 2018. Mais pour entrer sur la pelouse du stade Mohamed V, samedi 24 février, il fallait être le vainqueur de la Coupe de la Confédération, deuxième trophée le plus prestigieux du continent. Une performance réalisée, comment l’oublier, au nez et à la barbe des nantis Sud-Africains de SuperSport United.

Ainsi, depuis 2008, les Corbeaux ont-ils été au minimum quart de finaliste d’une des deux coupes de la CAF. Ils sont devenus, derrière Al Ahly, le club le plus titré et le plus renommé d’Afrique. Et forcément l’un des plus jalousés.

Aujourd’hui, battu sur un coup-franc à 8 minutes du terme, dans ce cratère rouge où dans le passé nombre de footballeurs ont perdu leurs nerfs, l’échec marocain donne du grain à moudre à ceux qui se réjouissent à l’avance d’un possible déclin du club de Lubumbashi.

Ces détracteurs oublient une chose fondamentale. C’est que le TPM a conquis ses lettres de noblesse dans la difficulté. Les premiers titres continentaux de l’ère Katumbi ont été construits alors que les clubs du Maghreb et d’Egypte dominaient l’Afrique. En créant une véritable onde de choc, incitant certains à recourir au tapis vert pour leur couper la route à ces ambitieux Congolais.

Malgré ces turbulences, Mazembe n’est jamais retombé du toit de l’Europe. Parce qu’il s’est forgé une tradition, une culture de vainqueur. Aujourd’hui, le club souffre en silence de l’éloignement de son mentor auquel il doit tant. Et il entre dans la période difficile du renouvellement des cadres, du passage de témoin entre deux générations. Avec l’entrée dans une Ligue des Champions où chaque adversaire rêve de le battre.

Mais le TPM restera solidaire et combatif, même en cas de « vaches maigres » comme d’autres clubs prestigieux en ont connu. Avec les jeunes formés dans ses écoles. Avec son staff congolais. Avec ses dirigeants. Avec ses fanatiques. Avec tous ceux auxquels il procure un bonheur sans égal.

Tous ensemble. Tous P R E T S !

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