Frédéric KITENGIE : « Le TPM ne retient pas ses joueurs, à condition que... »

Frédéric KITENGIE : « Les ambitions du TPM vont surprendre beaucoup de monde ».

FACE A LA PRESSE (PARTIE 1)

Frédéric KITENGIE : « Le TPM ne retient pas ses joueurs, à condition que... »

1 février 2017

Au lendemain de la clôture du mercato, le TP Mazembe, à travers son manager, a tenu une conférence de presse dans le Temple des Badiangwenas. Dans cet échange avec les médias, Frédéric KITENGIE  a confirmé les départs au Standard de Liège pour six mois de BOPE, BOLINGI et LUYINDAMA. Il a par la suite éclairé la presse locale sur les ambitions du club. Voici quelques extraits.

« Le TPM n’est pas un tremplin où les joueurs viennent faire un petit tour et s’en vont. Non, ici, on vient pour travailler dur afin d’offrir des trophées à l’équipe. Par la suite, une fois que tu es sollicité, le club envisage comment te remplacer. Prenons le cas de Christian LUYINDAMA, il est venu de Sanga Balende, a fait ses preuves et aujourd’hui il part en prêt au Standard de Liège. Nous avons des jeunes de la KFA qui veulent bousculer la hiérarchie, au milieu de terrain par exemple. Pour avoir des joueurs costauds en défense et en attaque, il faut qu’on leur donne du temps afin qu’ils renforcent leurs muscles et s'affirment sur le plan athlétique. Au milieu de terrain, tout va bien parce qu’on a déjà de bons techniciens. En clair, on ne revoit rien à la baisse, au contraire on a des ambitions qui surprendront tout le monde…

Le TPM est et restera le numéro un au pays

 

« Le TPM libère toujours les joueurs qui le désirent, lorsque tout se passe dans les règles. Sa direction travaille ensuite pour les remplacer tout en se donnant les moyens de maintenir son statut de meilleure club du pays. Que ça fasse mal ou pas à certaines oreilles, le TPM reste le meilleur club du pays sur tous les plans.

Parlant de ces départs qui nous font vite penser aux remplaçants, il y a eu Hugues BEDI et Patou KABANGU qui étaient partis à la même période, puis plus tard SUNZU STOPILLA et Nathan SINKALA. Ces départs ont été compensés, avec l’arrivée par exemple des Ghanéens, de Salif COULIBALY et des Maliens, et d'autres  joueurs. Les dirigeants du TPM savent toujours colmater les brèches et préparer l’avenir. Le palmarès du TPM est toujours éloquent, son organisation n’en parlons pas. Au niveau de l’équipe nationale, on est le club du pays à avoir le plus de joueurs et surtout on a eu quatre joueurs titulaires parmi 24 sélectionnés. Ça reflète le niveau que nous avons atteint…

Mazembe nourrit bien les clubs congolais

 

S’agissant des internationaux qui étaient au Gabon, Frédéric KITENGIE a précisé que tout joueur qui rentrera à Lubumbashi plus de 48 heures après la date d’élimination de son équipe nationale sera sanctionné en interne, les règlements de la FIFA étant sans équivoque à ce sujet.

« Quant aux départs, le TPM n’a jamais été contacté et n'a jamais discuté avec un quelconque prétendant au transfert de Sylvain GBOHOUO, Ley MATAMPI et Salif COULIBALY. Les trois sont toujours joueurs du TPM. Le club engage ses joueurs à coût de milliers de dollars, par conséquent toute équipe qui veut engager un de nos joueurs devra contacter la direction afin de discuter.

Prenons l’exemple de BOKANGA : le TPM l’a prêté à Renaissance à titre gratuit pour une saison alors qu’il avait acheté ce joueur chez V.Club pour 400.000 US Dollars. Aujourd’hui, le joueur veut aller évoluer au Congo Brazzaville, chez les Léopards de Dolésie qui ne proposent que 7.000 Dollars. Le club n’investit pas pour perdre, sur ce point nous restons exigeants. Et dans ce cas précis, il est logique qu’on exige le retour du joueur à Lubumbashi. Une attitude qui sera mal comprise par le public et par le joueur lequel criera qu’on ne libère pas les joueurs. Christian LUYINDAMA, Merveille BOPE et Jonathan BOLINGI peuvent témoigner du contraire. Tout s’est bien passé dans les négociations, ils partent à Liège en plein accord avec le TPM.

Nous sommes un club qui paie très cher les joueurs qu’il recrute dans les clubs de la RDC. On peut ainsi dire qu’on nourrit très bien ces clubs qui nous vendent des joueurs. Sur le plan local, nos joueurs gagnent bien leur vie au pays... »

A suivre

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