L’entraîneur des Corbeaux s’est penché sur bien d’autres aspects entourant ce quatrième face-à-face de la saison contre les Kamikazes de Lubumbashi. Voici des extraits du coach.

 

 

Nous ne sommes pas tombés pour rebondir, nous sommes devant. C’est loin d’être une catastrophe les récents résultats que nous avions eus, les gens sont derrière nous et nous aurons un match important à jouer. Nous essaierons de faire un bon match, gagner les trois points en jeu afin de capitaliser nos chances de finir en tête.

 

Tous les matchs sont difficiles, même quand tu joues une équipe classée à la dernière position, c’est compliqué. Il faut s’arracher pour prendre les points, c’est ainsi depuis le début de la saison avec en plus, les matchs rapprochés. Nous ferons face, nous n’avons pas le choix…

 

Je respecte Lubumbashi Sport, c’est une bonne équipe. Nous avons simplement eu de la réussite lors des précédents matchs. Il ne faut pas les minimiser, nous les prenons avec beaucoup de sérieux et de respect. Nous jouerons ce match avec beaucoup d’humilité.

 

 

C’est toujours à Lubumbashi, à Kibassa Maliba ou chez nous… Ce que je ne comprends pas, c’est que cette équipe reçoit parfois chez nous, mais quand il s’agit de nous, elle se délocalise. Ce sont des choses à revoir, on ne peut être vert aujourd’hui puis demain être bleu, après-demain rouge. Quand ça les arrange c’est chez nous, quand ça ne les arrange pas, c’est chez les autres. Il faut juste être conséquent dans la vie.

 

 

Ce sont des choses qui arrivent, moi-même quand je jouais, j’ai marqué contre mon camp. C’est un garçon (Madou ZON) que vous allez découvrir. D’ailleurs, à part cet incident, il a fait une bonne entrée, c’est ce que je retiens. Maintenant, il faut qu’il soit très fort pour rebondir. Je lui fais confiance, c’est un garçon talentueux. Je pense qu’il peut nous apporter à ce poste!

 

Nous avons des failles comme toutes les équipes au monde. Nous sommes des êtres humains avec des points forts et des points faibles. Ceux qui jouent ne sont pas des machines, ils peuvent être dans un jour avec ou dans un jour sans. Maintenant, il faut espérer qu’ils retrouvent de la sérénité pour reprendre le jeu.

 

 

Il est en progression tout simplement. La Ligue des Champions est un autre niveau. En début de saison, Fily ne jouait pas, puis grâce au concours de circonstances, il a saisi sa chance. Maintenant, il ne faut pas aller trop vite en besogne, il faut lui laisser le temps de progresser. Vous voulez tout et tout de suite, or le football ce n’est pas de la magie. Je suis patient avec lui, je sais qu’un jour, ça arrivera. C’est un garçon qui franchit les paliers, il marque aussi grâce à ses coéquipiers. Ce sont des actions collectives bien construites.

 

 

Augustine TUNDE OLADAPO, Boaz NGALAMULUME et Kévin MUNDEKO sont out. La répétition, les voyages, le climat font que surviennent des traumatismes. D’où, il faut avoir un effectif pléthorique pour pouvoir faire face à cette situation. C’est le lot des équipes qui jouent tous les quatre jours.