(De notre envoyé spécial en Afrique du sud Héritier YINDULA) – C’est bien Guillaume ILUNGA qui s’est présenté à la conférence de presse d’avant match à la place de Santos MUNTIBILE, excusé. Le deuxième assistant du sélectionneur de la RDC a révélé qu’il a été demandé aux joueurs une attitude : respecter le Ghana tout en capitalisant leurs efforts. A la question de savoir qui prendra la place d’Eric NKULUKUTA suspendu, le coach ILUNGA n’a donné aucune d’indication même si beaucoup pensent que ce sera le jeune Yannick BANGALA qui prendra le relais de « Papala ».

Comment avez-vous préparé cette confrontation face au Ghana ?

Nous étions parmi les premières nations à arriver en Afrique du Sud, et depuis notre préparation pour chaque match est à la hauteur de l’évènement. Face au Ghana, nous savons pertinemment que ça se jouera sur le plan psychologique et aussi sur la fraîcheur physique. En considérant ces deux axes, nous avons beaucoup travaillé pour que nos joueurs arrivent à capitaliser les efforts afin de ne pas décevoir ceux qui croient en nous.

Allez-vous reconduire l’équipe qui a battu le Burundi ?

Le football est un jeu de cache-cache, les journalistes et les supporteurs sont impatients de connaître le onze qui va affronter le Ghana, mais jusque-là rien n’est encore décidé. Les dernières décisions pour le choix des athlètes se fera par le staff et vous le saurez quelques heures avant le match, pas avant.

Qui va remplacer Eric NKULUKUTA suspendu ?

On a deux joueurs par poste. La suspension d’Eric NKULUKUTA est un fait mais pas un évènement qui bouleversera toute l’équipe. Il y a des joueurs capables de prendre le relais et de faire un match exemplaire.

L’équipe est-elle décontractée ou sous pression comme face au Burundi ? 

Le match face au Ghana n’est pas un match extraordinaire, ça ne sera pas la première fois que la RDC affronte cette équipe. Nous savons ce qui nous attend sur terrain. Notre équipe est prête à surmonter toute la pression qu’il y aura autour de la rencontre.

Comment comptez-vous vous adapter sur ce terrain de Bloemfontein que le Ghana connaît parfaitement bien pour y avoir livré tous ses matches ?

Nous jouerons sur un terrain du continent avec la même température que chez nous au Congo. Nous sommes dans la ville depuis 48 heures et je ne m’imagine pas nos joueurs en souffrir parce qu’habitués à jouer sur différents terrain du continent. Si le Ghana a disputé tous ses matches ici, ce n’est pas une raison de croire qu’il a toutes les cartes en main pour battre les Léopards. Qu’il nous attende de pied ferme parce que nous venons pour faire un autre grand match.

Sur quel leader technique la RDC va-t-elle compter pour battre le Ghana à part Robert KIDIABA, chef de file naturel ?

Nous n’avons pas de leader technique, c’est sur tout le groupe que nous comptons. Nous voulons un bon état d’esprit du onze qui va débuter. Je ne pense pas que ça soit Jean Marc MAKUSU MUBELE, un jeune encore en apprentissage du football de haut niveau, même s’il a fait la différence face au Burundi… Retenez bien qu’il y a symbiose entre les jeunes et les anciens. Face au Ghana, nous ne comptons pas sur les individualités mais sur le collectif.  Qu’un joueur se distingue ou pas, le leader chez nous c’est l’ensemble qui va jouer en équipe pour gagner en équipe.

Avoir déjà battu le Ghana, est-ce pour vous un avantage psychologique ?

Nous respectons le Ghana qui n’a plus rien à prouver sur le continent par rapport à la qualité de ses joueurs. Chaque fois que les deux nations se croisent, elles produisent du beau football marqué par une bonne qualité technique. Avoir été champion face au Ghana ne nous donne aucun ascendant psychologique. Pour battre le Ghana ce dimanche, il faut une attitude, une seule : respecter cette équipe tout en étant confiant, conscient de nos capacités et de nos moyens techniques. En match à élimination directe, nos joueurs savent monter en puissance et ne se présentent jamais en excès de confiance. Pour ma part, je m’attends à la victoire de la RDC

Avez-vous pensé à l’éventuelle séance de tirs au but ?

Nous ne voulons pas mettre les joueurs sous pression à la veille du match. La séance des tirs au but se fait lors de chaque séance, les joueurs qui sont en sélection viennent des clubs  où ils s’exercent tous les jours à ça. S’il arrivait que l’arbitre doive recourir à cette séance, il va falloir à cet instant choisir ceux qui seront psychologiquement  prêts à prendre cette responsabilité. Celui qui se sentira prêt sera aligné pour tirer, ça se jouera dans la tête. Par rapport à cette éventualité aussi, la RDC est prête.