CARTERON : « Il y avait la place pour gagner… »

C1 - APRES STADE MALIEN-TPM 2-2

CARTERON : « Il y avait la place pour gagner… »

19 avril 2015

Avec ce 2-2 sur l’herbe du Stade Malien, les Corbeaux ramènent un précieux nul du 8ème de finale aller. Certes l’équipe s’est résolue de ne surtout pas perdre quand on ne sait pas gagner, mais sur le match les joueurs de Patrice CARTERON avaient une belle carte à jouer. Après la rencontre, le coach du TPM était partagé entre satisfaction du nul et déception née du fait que son équipe avait une avance de 2 buts. Voici quelques extraits de l’interview qu’il a accordée à la presse. 

Quelle lecture faites-vous du dernier quart d’heure de jeu ?

On n’arrivait à ressortir le ballon et à le garder devant. C’est entre la 60ème et la 75ème minute que le Stade Malien a beaucoup poussé. Le match n’était pas physique, je pense que l’adversaire jouait son vatout à domicile, ce qui est logique.

On sentait que sur nos contre-attaques, on pouvait tuer le match. Dommage pour nous parce que le Stade Malien a forcé le destin jusqu’à égaliser. Il a bien joué durant cette période en nous posant énormément de problèmes.

Il est vrai qu’on a fait une très bonne 1ère mi-temps et qu’on a eu un quart d’heure difficile en 2ème, j’ai aussi trouvé qu’on a bien fini. C’est jamais évident à partir de la 75ème jusqu’à la 85ème puis avec les 5 minutes d’arrêt de jeu d’arriver à rester calme.

On est déçu parce qu’on menait 2-0, on avait fait là un grand match puis on a eu un quart d’heure d’absence surtout 5 minutes fatales où on a pris 2 buts coup sur coup. Mais c’est quand même satisfaisant parce qu’on est en progrès. On est aussi déçu de l’égalisation parce qu’on pensait tenir le match.

C’est un très bon résultat à l’extérieur, il ne faut pas non plus se voiler la face. Il faudra s’inspirer lors de nos prochaines prestations à l’extérieur de ce qu’on a été capable de faire pendant 75 minutes et gommer le petit quart d’heure entre la 60ème et la 75ème minute qui nous a fait défaut.

Mazembe encaisse souvent dans ce dernier quart d’heure, d’où vient la faille ?

Cette fois-ci il n’y a pas eu de dernier quart d’heure… Ça n’à rien à voir : il restait 20 minutes après le 2ème but du Stade Malien, et au contraire on a été plutôt bon dans les 20 dernières minutes. L’adversaire a eu un temps fort, le temps qu’on analyse ce qu’il fallait changer au niveau de l’équipe, l’adversaire a tout tenté jusqu’à marquer ces deux buts coup sur coup.

Ça fait partie du football, on est en 8èmes de finale de la Ligue des Champions, il ne faut pas penser qu’on va gagner nos matches facilement à l’extérieur.

En tout cas, j’ai aimé l’attitude de mes joueurs pendant longtemps dans le match, on ramène un bon nul même si il y avait la place pour gagner.

Comment vous entrevoyez le match retour ?

On est sur 13 victoires consécutives à domicile. Quant on sait qu’un nul est suffisant pour nous, on jouera de toute façon pour gagner – quel que soit le score – mais avec le bénéfice de ce match nul à Bamako.

A lire également