En conférence de presse d’après match, Patrice CARTERON s’est montré très déçu par ce nul concédé contre Al Hilal. Le coach des Corbeaux a expliqué un décalage entre la tactique mise en place et les problèmes rencontrés par les joueurs pendant le match. Il a ensuite énuméré les difficultés de son équipe et donné quelques explications sur ses choix qui ont empêché le TPM de lancer les quarts par une victoire à domicile.

« On est passé à côté du match, on a manqué de concentration, on a raté des choses simples. On savait que face à un adversaire invaincu depuis une trentaine de journées et qui prend peu des buts, il fallait mettre beaucoup de rythme. Or on n’a quasiment jamais réussi à mettre du rythme... Lorsqu’on est passé sur les côtés, on a eu quelques offensives. On sentait aussi en contre qu’on était friable et qu’Al Hilal pouvait marquer. Cela pouvait être un drame de démarrer par une défaite à domicile. On est tous fautifs… Il va falloir aller prendre des points à l’extérieur pour s’imposer dans ce groupe. »

Pourquoi deux milieux défensifs au coup d’envoi ?

« L’idée de départ n’était pas d’avoir deux milieux défensifs, on savait que cette équipe allait avoir un bloc défensif et c’est ce qui s’est passé pendant tout le match. Notre faute en 1^ère mi-temps était d’aller très haut chercher et d’empêcher Al Hilal de sortir afin surtout de permettre à nos latéraux de participer aux offensives.  On a fini le match avec cinq attaquants et les latéraux étaient impliqués, difficile d’être plus offensif... »

Un nul est-ce une déception ?

« Au niveau de l’entame, parfois il y a un décalage entre ce qu’on met en place et la réalité. Pendant la semaine, on pensait qu’on allait réussir notre pressing, jouer très haut et alimenter les côtés d’une manière permanente. Ce dimanche on n’a pas réussi à le faire.  Il fallait défensivement ne pas être en danger et arriver à la fois à alimenter nos joueurs dans les pieds et non pas sur de longs ballons comme ça a été trop souvent le cas dans ce match. On n’a pas su exploiter les faiblesses de l’adversaire. »

Pourquoi avoir laissé Mbwana SAMATTA sur le banc ?

« Je sais qu’il est le chouchou du public, depuis quelques semaines on le protège trop. Mbwana SAMATTA doit montrer plus en étant, pendant la semaine, à la hauteur de ses coéquipiers. Je lui ai parlé à la mi-temps parce que ça fait un moment qu’on l’attend et on a besoin de lui cette saison pour aller chercher cette Ligue des Champions. Je suis persuadé qu’il va revenir dans le droit chemin en travaillant dur et nous apporter ce qu’il doit nous donner avec le talent qu’il a. »

Avez-vous analysé Al Hilal avant le match ?

« On a beau essayé de se préparer le mieux possible... Tant qu’on n’a pas ce type d’adversaire et qu’on n’est pas entré dans la compétition, c’est difficile de savoir. Très honnêtement, on pensait tous que nos joueurs allaient faire un grand match tellement ils étaient bien la dernière semaine. Sauf que la Ligue des Champions c’est autre chose, j’aurais été effondré si on avait perdu mais on rentre avec match nul. Il y a beaucoup de choses à corriger pour le staff et les joueurs. »

Pourquoi Given SINGULUMA au coup d’envoi ?

« Given pouvait nous apporter à la fois le fait de se projeter vers l’avant, et c’est quelqu’un qui peut marquer des buts. Et puis également dans l’équilibre de l’équipe, on a souvent joué cette saison avec quart joueurs offensifs en début de match. »

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