Le TP Mazembe, nouveau club 5 étoiles

IL VIENT DE REJOINDRE LE ZAMALEK

Le TP Mazembe, nouveau club 5 étoiles

8 novembre 2015

En étant sacré champion d’Afrique 2015, ce dimanche 8 novembre à Kamalondo, le Tout Puissant Mazembe a acquis le droit de broder une 5ème étoile sur son maillot noir et blanc. Dans tous les secteurs, accéder à la catégorie cinq étoiles, c’est avoir bien travaillé pour parvenir au sommet. Le TPM s’est donc bel et bien hissé encore un peu plus haut dans la hiérarchie du football africain.

Osons la comparaison avec le système hôtelier. Depuis 1939, les étoiles attribuées aux établissements sous le strict contrôle du Professional Travel Guide constituent une référence. Aucun hôtel ne pouvait avoir plus de cinq étoiles jusqu’en 2009, année où fut instaurée la catégorie 6 étoiles. On ne compte qu’une dizaine d’hôtels 6 ****** dans le monde, où tout n’est que luxe et élégance parfaite.

Cinq étoiles, si nous sommes bien informés, c’est aussi un total impossible à atteindre pour les généraux de l’armée congolaise, qui doivent se contenter d’en arborer quatre au maximum sur leur costume…

Tous ces parallèles pour dire que le TP Mazembe vient de monter au firmament du football continental. Certes, il doit encore lever les yeux pour admirer les 8 étoiles des Egyptiens d’Al Ahly. Mais au pays des Pharaons, sa 5ème étoile le place désormais à égalité avec le grand Zamalek Sporting Club qui en compte 5 également.

On notera toutefois que les Chevaliers blancs du Zamalek ont remporté leur dernier trophée il y a … treize ans (2002) ce qui les place en peu en retrait des Corbeaux sur le plan de la «modernité». La domination des Diables Rouges d’Ahly, en revanche, est incontestable et plus récente si l’on retient que six de leur huit étoiles ont été glanées au 21ème siècle (2001, 2005, 2006, 2008, 2012 et 2013).

Du côté du TP Mazembe, on regrettera de n’avoir pu conquérir la 5ème étoile en 2011 où son envolée fut stoppée par un complot ourdi dans le Maghreb. Toujours est-il que le club congolais vient de démontrer qu’il est bien le porte-drapeau de tout le football d’Afrique noire, loin devant le vieux Hafia (3 étoiles en 1972, 1975 et 1977) ou le Canon de Yaoundé (3 succès également en 1971, 1978 et 1980)

Dans toute cette partie du continent, de nombreux présidents ambitieux rêvent de marcher sur les traces de Moïse KATUMBI pour élever leur club au firmament du sport roi. Mais n'est pas chairman qui veut et pour conquérir cette 5ème étoile, le boss du TPM a su investir et s'investir sans compter. Il a recruté, motivé, managé jour après jour. En grand chef d'entreprise omniprésent. Mais surtout en s'appuyant sur ce qui le fait avancer : sa foi en Dieu. Cette foi qui lui a donné la certitude, tout au long de l'année, que la Coupe reviendrait au Congo. C'est fait. Mais qu'on se le dise : il n'y a qu'un KATUMBI.

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