Janevski CEDOMIR : «  L’ambition du TPM force le respect… »

LE COACH D’ ISMAILY

Janevski CEDOMIR : « L’ambition du TPM force le respect… »

11 janvier 2019

Depuis son expérience belge, Janevski CEDOMIR essaie de parler français couramment Et même lorsque l’interprète se détourne de la pensée de son joueur par exemple, le technicien recadre. C’est dans cette belle ambiance que les journalistes ont échangé avec le coach du club égyptien du Ismaily FC.  Extraits

Je suis le troisième entraineur en six mois. En signant chez Ismaily SC, mon objectif était de sortir le club de la zone rouge en championnat. Je suis entrain d’atteindre ça et maintenant me voici dans la plus haute compétition africaine. L’équipe était en difficulté, j’ai réussi à donner une nouvelle dimension à un ensemble très jeune. En atteignant cette étape de la compétition, on va prendre le goût de jouer pour sortir d’un groupe assez difficile. 

TPM : sa notoriété dépasse les frontières africaines

J’ai vécu en Belgique, c’est de là que j’ai connu le TPM pour ses connexions avec les clubs belges. Notre adversaire a déjà gagné cinq Ligue des Champions, il a même transféré récemment des joueurs en Belgique, il a un gros palmarès derrière lui, il a les atouts d’aller gagner cette compétition. Il est ambitieux et avec tout ça, il mérite beaucoup de respect de notre part.

Ce samedi, le TPM aura l’avantage de jouer devant son public et sur son terrain synthétique où cette équipe est intraitable. Je sais que notre adversaire a ses forces et faiblesses, à nous d’exploiter ses faiblesses pour nous en sortir.   

Nous ne sommes pas prétendant au titre mais...

A ce jour, je ne sais pas dire que nous allons gagner la Ligue des Champions, le plus important sera de montrer que nous ne sommes pas arrivés à ce niveau par hasard. Nous sommes confiants, avec une équipe mixte où nous avons mis ensemble jeunesse et expérience, nous comptons faire un grand match devant le TPM et les autres adversaires du groupe.

J’aime assister à un match où le stade est plein à craquer, j’ai appris qu’à Lubumbashi les tribunes sont en feu. Ça n’excite pas seulement l’équipe locale mais ça permet aussi à l’adversaire d’élever son niveau de jeu.  

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