GBOHOUO pense à la licence d’entraîneur

INTERVIEW (PARTIE 3 ET FIN)

GBOHOUO pense à la licence d’entraîneur

19 juin 2020

Nous terminons la publication de l’entretien avec Sylvain GBOHOUO avec cette troisième partie aussi intéressante que les deux précédentes. Le gardien des Corbeaux et des Eléphants de la Côte d’Ivoire glisse un mot sur sa relation avec les supporteurs, la ville de Lubumbashi qui l’a accueilli depuis 2015, ses fréquentations, la vie dans sa sélection nationale et l’après football.

Un mot sur les supporteurs du TPM

Ils sont exceptionnels même si par moment je fais fi de les éviter. Ils restent extraordinaires lorsqu’il faut mettre de l’ambiance et se mobiliser, ils sont parmi les meilleurs sur le continent. Le côté le plus passionnant est de les voir avec nous dans les moments les plus difficiles. C’est le boulot de tout supporteur qui ne demande rien que les victoires. Après 5 ans passés au club, je n’ai rien à leur reprocher parce qu’ils sont au top.

Qui sont tes amis à Lubumbashi ?

Je n’ai pas d’amis ni de confidents à Lubumbashi. Il n’y a que ma femme, mes enfants et les Ivoiriens qui vivent ici avec lesquels nous passons beaucoup de temps. Avec mes coéquipiers, nous nous échangeons des messages. Je préfère rester à la maison.

Quels sont tes lieux que tu fréquentes le plus à Lubumbashi ?

Je me rends souvent au centre commercial Hypnose parce que là je trouve une salle de cinéma, un espace de jeux pour enfants. Je vais aussi dîner avec mon épouse à la Plage artificielle de la ville. Pour les marchés, je m’approvisionne souvent chez Hyper Psaro ou Jambo Market.

Il y a tout dans la ville, l’ambiance même en tant de crise avec des gens qui sont libres de faire ce qui qu’ils veulent. Une vraie liberté. A Lubumbashi, tout le monde se connaît et ça ne dort pas.

Que feras-tu après ta carrière ?

J’y pense toujours, quoique j’ai encore quelques bonnes années à passer sur le terrain. Pour l’instant, je préfère profiter pleinement tout en ayant plein de projets dans ma tête. Je ne suis pas bon en politique raison pour laquelle je prépare déjà une licence comme entraîneur principal ou celle d’entraîneur de gardiens ou les deux. Au moment opportun, on verra bien ce qui m’ira le mieux.

Parle nous des Eléphants de la Côte d’Ivoire

Je suis un des cadres de l’équipe nationale de la Côte d’Ivoire. Ça fait presque 8 ans que je suis là. Lorsque nous nous retrouvons avec mes amis qui évoluent dans les meilleurs clubs du monde – par exemple, Éric BAILLY à Manchester United, Serge AURIER à Tottenham, Nicolas PEPE à Arsenal pour ne citer que les trois – ils n’ont plus l’étiquette de leur club d’origine avec eux. Ce sont des êtres humains, on rigole, on s’amuse. Tous, nous regardons dans la même direction : gagner des titres pour la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, nous avons un objectif commun, c’est de nous qualifier à la prochaine Coupe du monde et à la prochaine CAN.

Quel est ton plus grand défaut ?

Ma colère. Pour ne pas me limiter à ça, je dirais que je m’énerve très vite. A part ça, je suis une personne ordinaire, cool et qui rigole avec tout le monde.

Techniquement que dois-tu corriger ?

De la prise de balle au sol comme en l’air à la relance avec les deux pieds, je dois tout travailler au fait.

COVID-19 : un mot aux sportifs

Durant cette période difficile, je conseille aux sportifs de rester chez eux tout en respectant les gestes barrières. Ne prenons pas cette pandémie à la légère, c’est très sérieux et ça tue. Faites attention partout où vous vous rendez, à qui vous parlez et à ce que vous touchez. Le plus important, lavez-vous tout le temps les mains et portez les masques. Soyez prudents et que Dieu soit avec nous.

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