En Egypte, le TPM tient encore son destin en main pour aller en finale de la Ligue des Champions. Une nouvelle occasion se présente, plus coriace face à Al Ahly pour la deuxième manche prévue ce vendredi soir dans un Stade International du Caire où plus de 50.000 spectateurs sont annoncés.

Pour ce nouveau round face au Champion d’Afrique en titre, Lamine NDIAYE s’est montré ambitieux en conférence de presse d’avant-match, malgré le nul frustrant de l’aller 0-0 à Lubumbashi. Son équipe va pleinement jouer son va-tout sans aucun complexe. Le technicien franco-sénégalais espère voir ses hommes se sublimer pour être à la hauteur de l’événement. 

L’extrait des déclarations de Lamine NDIAYE

Contexte du match

Nous sommes heureux de venir jouer ce match retour de Ligue des Champions face à Al Ahly. Un match qui s’annonce très difficile parce que Al Ahly n’est plus une équipe à présenter. On n’a pas 11 titres d’Afrique par hasard. C’est un grand club et nous, nous ne sommes pas venus en touristes mais pour défendre nos chances qui sont de 50-50. 

Les guichets fermés annoncés

A une certaine époque il y en avait plus que ça. Le nombre de supporters au stade montait jusqu’à 80.000. Ça fait beaucoup de bruit… Néanmoins, un match de football a ses réalités. Quand on s’engage dans une compétition, c’est pour aller le plus loin possible. Pour ça, il faut battre les meilleurs et Al Ahly en fait partie. 

Pas de peur mais du stress oui. Cela fait partie du football. Maintenant, il faut savoir focaliser ce stress pour en faire de l’énergie positive. En quart de finale retour à Luanda, il y avait aussi beaucoup de spectateurs…

Tout est ouvert 

A l’aller, c’était un score équitable et normal compte tenu du rendement des deux équipes. Al Ahly comme nous, nous pouvions marquer. Ce vendredi soir, c’est un autre match. C’est vrai qu’on joue à l’extérieur, devant un bon public qui est derrière son équipe. Nous sommes venus pour jouer parce qu’on aime le jeu. Nous espérons que le jeu et le football sortiront vainqueurs. 

Défendre ses chances bec et ongles 

Personne ne peut surprendre personne avec les techniques modernes. Nous savions qu’ils allaient jouer comme ils l’ont fait à l’aller. Je pense que c’est nous qui n’avions pas fait le match qu’il fallait. Nous avons bousculé cette équipe chez nous et nous espérons retrouver des jambes et faire ici un meilleur match qu’à l’aller… 

Boubacar HAÏNIKOYE : « Etre plus réalistes »

Nous sommes venus défendre nos chances qui sont de 50-50 et nous sommes là pour rendre la qualification ici. Nous nous sommes préparés pour ça et nous espérons que tout ira bien. A Kamalondo, le match était à notre portée, mais nous avons manqué de réalisme devant le but. Nous avons corrigé les erreurs et nous croyons qu’un plus s’est ajouté pour mieux faire qu’aller. 

C’est une demi-finale, un match très important pour un footballeur, pour sa carrière. Nous espérons nous qualifier, c’est le maitre-mot. Sinon, quand on joue un match, c’est pour le gagner. Et pour gagner, il faut marquer des buts même s’il arrive qu’une équipe s’offre des occasions sans marquer.

Nous y avons travaillé et espérons que les occasions que nous aurons finiront au fond des filets.