Patou, tu passes beaucoup de temps au jeu vidéo ?
Oui, je m’amuse souvent sur ma PlayStation en compagnie de mes coéquipiers lorsque nous sommes internés au centre avant les matches ou encore en voyage. Et à chaque fois que je suis à la maison, je fais des parties avec mes frères. Le football est mon métier et j’aime le retrouver sur l’écran. L’équipe que je choisis est toujours le FC Barcelone …
Tania, la deuxième fille de Patou âgée de trois ans nous rejoint au salon. Quand on lui demande comment s’appelle papa, la réponse fuse : « Il s’appelle Tupac KABANGU ! »
Explication de Patou lui-même : ce surnom ne fait pas référence au célèbre rappeur américain TUPAC mais il s’agit de son prénom inversé, Patou = Toupa.
Quel est ton musicien préféré ?
J’aime bien écouter la rumba congolaise, mais quand au musicien préféré c’est Fifty Cent.
Quel souvenir gardes-tu d’Abu Dhabi 4 mois après ?
Mon splendide but en demi-finale face aux Brésiliens du Sporting Club Porto Alegre. Tellement qu’il était un coup de génie, je reviens sur cette action à chaque fois que je suis ce match à la maison.
Patou KABANGU aime bien les voitures de luxe ?

Oui, je suis le joueur du TP Mazembe qui roule dans de luxueuses voitures. Comme toute star de football, je profite de la vie parce que je suis bien payé. Les carrosses de luxe sont attachés à notre standing, « je suis une vedette »…
Tu as inscrit 5 buts face à Malekesa, as-tu déjà marqué autant de buts auparavant ?
Non, je me souviens uniquement du match TP Mazembe-Cano Buromeca en 2009 où j’avais marqué 4 buts. C’est mon propre record, inscrire 5 buts pendant 90 minutes. Il faut le faire car ce n’est pas facile.
Pour 2011, quels sont tes objectifs ?
Remporter la Ligue des champions de la CAF. Ce serait une première, si un club (de l’Afrique sub-saharienne en plus) gagnait année cette troisième coup consécutivement. Seule la concentration sur l’objectif nous amènera au succès, mais nous travaillons tous intensément pour y arriver.
Es-ce possible au TP Mazembe de gagner un troisième titre ?
Oui, pour moi ça n’a rien d’impossible. Aujourd’hui que nous menons une vie de professionnelle grâce à tous les moyens mis à notre disposition afin d’arriver à un résultat positif, rien ne doit nous empêcher de connaître un troisième sacre.
Comment occupes-tu la semaine avant un match capital, comme c’est le cas de celui contre le WAC ?
Je profite de tout mon temps libre pour me détendre, me rendre frais en m’évitant toute distraction. Je ne veux accuser aucune minute de retard aux entrainements. Me construire un moral de fer, jour après jour qui me permet de faire un match plein en toute sérénité.
Comment penses-tu être apprécié par tes coéquipiers ?
C’est difficile de parler de soi-même, mais les relations avec mes coéquipiers sont bonnes. Le groupe a un parent remarquable, le président Moïse KATUMBI, toujours au service de nous, ses enfants. Quels que soient les problèmes, nous restons solidaires et trouvons une solution aussitôt. C’est une chance d’avoir un dirigeant du rang de Moïse KATUMBI toujours au service de tous et qui apprend le pardon aux enfants que nous sommes.