Pour ses deux premiers matches avec Mazembe en championnat de l’EUFLU, Patrick OCHAN, l’ex joueur de Simba Sports Club de Tanzanie a marqué un but, montré beaucoup d’activité et réussi son intégration chez les Corbeaux.

« Je suis un footballeur professionnel, je m’appelle Patrick OCHAN, suis de nationalité ougandaise et âgé de 26 ans ». C’est le premier renseignement tiré de ce nouveau milieu de terrain au cours d’un entretien exclusif ce lundi 18 juillet.

Assis confortablement dans un fauteuil, dans la salle de détente au centre TP Mazembe, il suit en rediffusion la séance des tirs au but de la finale de la coupe du monde féminine Japon - Etats Unis. Juste après, dans une entrevue de près d’une heure, notre interlocuteur se confiera beaucoup en anglais, un peu en swahili. A ses cotés l’attaquant nigérien des Corbeaux Mohamed Abdoulaye joue les traducteurs au cas où les mots nous échapperaient !

Patrick, comment es-tu arrivé à TP Mazembe ?

Un soir, mon manager me confirmera la nouvelle qui s’était déjà répandue dans l’équipe. La clef de mon transfert chez Mazembe, c’est ma prestation lors de la double confrontation entre Simba et Mazembe en 16e de finale de la Ligue des champions !

Au cours de ces deux matches, comment t’es-tu comporté ?

D’abord en jouant à Lubumbashi, mes coéquipiers de Simba et moi étions venus pour gagner et non prouver nos individualités. Revisualisez bien ce match, vous remarquerez notre résistance. Même à Dar es Salam, Mazembe ne s’était pas imposé facilement, nous avions prouvé de quoi nous étions capables en faisant un match plein pour finalement perdre sans démériter.

Bien avant cette rencontre, aviez-vous déjà entendu ou vu Mazembe ?

Oui, au mois de Mai 2010 lors du tournoi de la CECAFA au Rwanda. C’était une équipe qui s’en sortait très bien, sa bonne notoriété étant sans frontière. Même en Tanzanie les échos du vainqueur de la Ligue des champions de la CAF 2009 et 2010 nous parvenaient.

Revenons au contact avec Mazembe, comment ça s’est passé ?

Pour moi il n’était pas surprenant que Mazembe me contacte, mon transfert n’est pas un hasard parce qu’un club comme Mazembe ne peut pas recruter un joueur sans savoir quelle sera sa contribution une fois le marché conclu. Au fil des jours, SIMBA et Mazembe se sont mis d’accord, et bien avant ça j’avais déjà rejoint l’équipe à Kinshasa au mois de Juin dernier.

Au deuxième match vous êtes titulaire, est-ce une grande responsabilité que le staff t’a confiée ?

C’est un grand geste de la part du coach et du staff technique, car le TP Mazembe a des grands joueurs que je respecte. Une fois dans ce cercle, on a envie qu’on vous fasse très vite confiance ! Cela à côté des coéquipiers qui ne lâchent rien pendant 90 minutes. Je n’oublie pas non plus les supporters de Mazembe qui se sont montrés très hospitaliers, sincèrement merci pour leurs encouragements à mon égard.

Que penses-tu réaliser avec Mazembe ?

L’équipe a gagné deux fois de suite la ligue des champions de la CAF, pourquoi ne pas offrir à nouveau ce titre à Mazembe les prochaines années ! Et sur le plan national, je compte tout gagner : la LINAFOOT 2011 et le championnat de l’EUFLU.

Lorsque l’équipe a atteint la finale de la coupe du monde des clubs de la FIFA, j’ai eu une grande admiration pour Mazembe. Et aujourd’hui que je fais partie intégrante de l’équipe, il me tarde de gagner des grands challenges.

Quelle représentation as-tu du TP Mazembe ?

Le meilleur club du continent, une bonne organisation, des joueurs ambitieux et des supporters très sympathiques …

Quant à l’absence des Corbeaux en quarts de finale de la Ligue des champions de la CAF 2011, Patrick OCHAN s’est montré moins préoccupé et compte sur les dirigeants qui s’emploient en vue de remettre le TP Mazembe dans ses droits. « Mon travail c’est sur le terrain et je compte le faire avec conscience chez Mazembe, pour que l’équipe continue sa domination en Afrique. Je suis très heureux de faire partie de la famille du meilleur club du d’Afrique », a-t-il reconnu. « Je porterai avec respect et une grande fierté le maillot blanc et noir. Mazembe est plus qu'un club. Merci à tous, que vive le TP Mazembe ! ».