Titulaire incontesté dans la cage des Corbeaux et des Léopards de la RDC, Robert KIDABA, à travers ses réflexes et sa détente, est un modèle pour ses compères à ce poste.

Grâce à ses exploits, l’un des meilleurs gardiens d’Afrique a conquis les cœurs de ses concurrents, BAKULA et KALILILO, lorsqu’il se transforme en encadreur : « Il est exceptionnel ! Il respecte toujours son travail à l’extrême et moi son premier substitut, je ne peux que reconnaître sa valeur… Nos relations sont très saines et il ne cesse de m’apporter des directives et conseils. Sincèrement, ma forme actuelle je la dois à Robert KIDIABA, mon entraîneur …» affirme Aimé BAKULA, rempli de respect et d’admiration.

« Je suis très content d’être à Mazembe. Bien que troisième gardien, cela ne met pas en doute mon talent. Laissez-moi avouer que ceux qui sont devant moi démontrent leurs capacités et surtout le titulaire Robert KIDIABA. Il m’a régulièrement fasciné par sa maîtrise à l’entraînement et pendant le match, il a des grandes qualités et j’apprends énormément en travaillant à ses côtés… » reconnaît à son tour l’international zambien KALILILO KANKONDJE, arrivé au club cette saison.

Les deux remplaçants, BAKULA et KALILILO, restent unanimes quant aux exigences physiques, techniques et mentales qu’incarne Robert KIDIABA : « sa constance nous oblige à travailler durement afin de briguer ce poste… hormis la concurrence entre lui et nous, nous nous soutenons toujours et à chaque fois qu’une opportunité se présente pour briguer une titularisation : sa solidarité est exceptionnelle …» avouent les deux portiers du TPM.

BAKULA et KALILILO ne sont pas les deux seuls gardiens à recevoir les orientations de Robert KIDIABA vraisemblablement futur cadre du club lushois. Manix MATANDA, un junior prend aussi goût aux entraînements ainsi que trois autres plus jeunes gardiens de l’Ecofoot KATUMBI, qui reçoivent fréquemment la visite et l’enseignement du meilleur gardien de la République Démocratique du Congo.

Un gardien qui fut sans doute le numéro 1 au poste lors du Mondial des Clubs 2010 à Abu Dhabi, démoralisant à lui seul les attaquants mexicains de Pachuca et brésiliens de l’Inter de Porto Alegre. A tel point qu’au Brésil, le « kidiabouake » de Robert célébrant les buts est devenu très célèbre.