Il manquait à l’appel à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle à Paris, lors du retour de Bruxelles. Eric NKULUKUTA, reconnaît être resté à Paris pour des raisons personnelles.

Sans autorisation au  préalable du staff dirigeant des Corbeaux, le latéral droit reconnaît son escapade : «Je suis resté enregistrer les clips de mon premier album » se justifiait-il, une fois  de retour à Lubumbashi, en fin de semaine dernière.

Mis à part ses talents de footballeur, NKULUKUTA s’exprime également de belle manière en musique. Dès sa prime jeunesse, dans les communes de Masina et N’djili à Kinshasa où il a vécu, c’est entre la musique et le football qu’il passait le plus clair de ses journées. Aujourd’hui dans le groupe, c’est à lui que revient la tâche de mettre de l’ambiance lors des internements et des fêtes qu’organisent ses coéquipiers.

Premier album dans les bacs en décembre

Maintenant  qu’il a une bonne cote en football, l’homme veut assurer au micro. Les jambes ne pouvant tenir toute la vie, il prend soin de régénérer sa voix pour une double carrière professionnelle : « footballeur et musicien ». A la mi-décembre, son premier album titré « Mokili ya ba tintin » sortira sur le marché à partir de Paris. L’opus compte trois titres : la chanson phare de l’album dit générique, « Abomination » et « Bébé Richta » (un titre dédié à son fils âgé de 7 mois). Grâce aux moyens que lui procure le football, Eric NKULUKUTA a su payer l’enregistrement, le tournage des clips, la duplication ainsi que la distribution de cet album. Une œuvre qui a connu la participation du musicien Prince DONDA de Wenge Musica Maison Mère.

A l’image des grands noms de la musique qui se sont distingués en football comme Julio IGLESIAS, et même le Ghanéen Gyan ASAMOAH, Eric NKULUKUTA  prend le pari pour cette double carrière professionnelle.