Les deux finalistes pour la palme du Corbeau d’Or 2011 (1ère édition) que nous avons découverts au fil du "dépouillement" jour après jour sont assez nettement détachés : Rainford KALABA  et Patou KABANGU. Tous deux méritent la récompense mais un seul sera sacré. A moins qu'un KIDIABA surgisse pour coiffer le tandem sur le fil... Il est vrai que les votes du club et les statistiques peuvent encore interférer. Bref aperçu sur les deux finalistes.

Rainford KALABA « le meneur subtil »

Le milieu de terrain offensif Rainford KALABA s'est montrédécisif lors de plusieurs  situations difficiles grâce notamment aux buts de la victoire ou d’égalisation qu'il a marqués. Contre l’AS V. Club,  les Corbeaux sont menés àla Kenya 1-0 c’est sur le fil des dernières minutes qu’il délivrera  les Baliangwenas. Grâce àsa clairvoyance et ses passes lumineuses, il a menéles Corbeaux au titre national, notamment en inscrivant le premier but face àDCMP àLubumbashi le 16 octobre dernier. Le petit lutin pourrait bien remporter la récompense, le premier "Corbeau d'or" de l'histoire. En plus de ses exploits au club, il a su qualifier les Chipolopolo Boys de la Zambie àla CAN 2012 parce que présent àchaque match. Mais ce n'est làqu'une parenthèse, sans valeur directe pour le trophée.

L’ancien transfuge du club portugais « União Desportiva de Leiria »n’a pas eu besoin d’un temps d’adaptation chez Mazembe. Son toucher de ballon, sa finesse technique et sa déconcertante facilitéen font un Peter Pan du football pour lequel le talent est inversement proportionnel àla taille...

Patou KABANGU « la puissance du buteur »

Que dire alors de son coéquipier Patou KABANGU, l’artificier qui a terminémeilleur buteur de la Super Ligue (8 buts). Auteur d’un remarquable début de saison, il a surclassétous les attaquants congolais et mériterait, lui aussi, cette récompense.

Si sa technique, ses dribbles (courts mais diaboliques crochets)  et sa frappe de balle le rendent déjàtrès difficile àmarquer depuis 2009, Patou KABANGU a continuéàgagner en puissance. Ses centres brossés de l'intérieur du pied droit sont des flèches empoisonnées pour les défenseurs. En l’absence de Trésor MPUTU, le numéro 11 mazembien patronnait même l’équipe. Maniaque du travail musculaire, KABANGU s'est sculptéun vrai corps d'athlète et peut compter sur sa force pour faire la différence et dynamiter les défenses adverses.

KALABA ou KABANGU : àqui la couronne ? Nous attendons vos votes jusqu'àce jeudi 24 novembre àminuit  en postant uniquement vos mails dans la boîte du site officiel, rubrique "CONTACT".