Jean KASUSULA KILITCHO : une égalisation qui vaut cher (Photo LUTETE Junior)
LE COACH LAMINE NDIAYE S’INTERROGE
« Pourquoi ces 60 minutes de paralysie? »
16 avril 2012
Dans le fief d’un Vita Club en pleines turbulences, éliminé de la Ligue des Champions, renvoyant son entraîneur français, on pouvait penser que le TP Mazembe, étincelant face aux Zambiens de Power Dynamos, allait s’imposer sans coup férir. Erreur ! C’est un nouvel épisode dans la longue série des matches nuls qui a été écrit, dimanche après-midi, sur le synthétique du stade des Martyrs. Avec bien des péripéties.
LE SYNDROME DE KIN.- On pensait les Corbeaux débarrassés de ce mystérieux mal qui leur brûle les poumons et alourdit leurs jambes lorsqu’ils affrontent les Dauphins Noirs dans la capitale. On se disait que MPUTU, si critiqué pour ses « absences » face à Vita, allait faire taire tous ses détracteurs et montrer son talent. Mais non, rien de tout cela. Le même phénomène paralysant a mis le TPM dans de sales draps, avec deux buts de retard concédés à un adversaire survolté qui jouait le match de sa vie. Le «syndrome de Kin» a mis les « noir et blanc » au tapis pendant une heure…
POURQUOI CA ? – Lundi encore, le coach Lamine NDIAYE n’avait pas fini de chercher des raisons à ce comportement étrange. La chaleur ? L’humidité ? La nourriture de la veille qui avait rendu le Dr TAHAR si malade qu’il ne put assister au match ? « J’avais l’impression que les gars ne pouvaient pas courir. Incroyable !.. » confiait-il au retour à Lubumbashi. Et ce n’est pas le fait qu’Arsenal de son ami WENGER se soit également retrouvé mené 2-0 chez lui par Wigan, lundi soir, qui pouvait le consoler, au contraire…
UN SUPERBE RETOUR EN FORCE.- La seule chose qui mettait du baume au cœur du technicien, c’est la manière dont l’équipe est revenue au score, dans ce match « au couteau ». Un rétablissement qui montre la qualité morale du groupe. « C’est le seul point positif » résumait-il, amer. Et il est vrai que les Mazembiens on totalement dominé la dernière demi-heure face à un rival à bout de forces, tétanisé à son tour.
UN ARBITRAGE INQUALIFIABLE.- Comment passer sous silence cet arbitrage qui a pollué le choc au sommet. « En sifflant à tort et à travers, il a mis les joueurs dans un état d’excitation insupportable. Il aurait pu distribuer deux ou trois rouges dans chaque camp… » relevait le coach mazembien, très lucide. « Comment peut-il laisser KIMWAKI se faire piétiner, et pire encore, refuser ce 3ème but absolument valable ? » s’interrogeait-il, en notant : « Le préparateur physique de Vita est sorti de sa zone et est allé parler à l’assistant qui a fait invalider le but. Un vrai scandale…Et il nous donne 2 minutes de temps additionnel alors que nous sommes tout près de vaincre. Trois minutes de plus et je suis sûr qu’on marquait un autre but… »
Ces Messieurs du sifflet en avaient décidé autrement.