Cette fois, c’est sur l’un des terrains annexes du stade international du Caire (une arène de 75 000 places) que les Corbeaux s’étaient fixé rendez-vous jeudi soir à 22h00. Très attendue, la plus grande séance d’entraînement en terre égyptienne a été précédée d’un long trajet : pas moins de 40 minutes de car pour atteindre le lieu de travail…

Dans cette mégalopole de 20 millions d’habitants, la circulation en fin de journée – surtout en en cette période de ramadan – est un véritable exercice de patience. Bouchons, pollution, la plus grande ville d’Afrique montre là son plus mauvais visage.

Mais il en faut davantage pour perturber les hommes de Lamine sous une température environnant 31°C, accompagnée d’un vent chaud. Volontaires, très appliqués au travail, soucieux de toujours faire mieux, les Corbeaux accomplissaient leur tâche du jour dans un tempo adopté depuis 10 jours, pour coller au rythme du match prévu en nocturne ce dimanche.

Ce vendredi, jour de prière à la mosquée pour les musulmans, les Corbeaux retrouveront le même terrain aux conditions irréprochables, bonne lumière et gazon bien tondu. Et, c’est seulement samedi qu’ils auront accès au Stade Académique Militaire, théâtre du match.

Sur place au Caire, dans le fief de Zamalek, comme à Lubumbashi la veille du match aller, plus rien n’enchante les « chevaliers blancs » : ce vendredi, le nouvel entraîneur a promis de donner une conférence de presse dans une atmosphère délétère. Le Brésilien Jorvan VIEIRA devra éclairer la presse au sujet du boycott de la séance d’entrainement de jeudi. Quoi qu’il arrive dans l’autre camp, un black-out total sur le sujet est observé par les Corbeaux sur la situation de leur adversaire du dimanche. Comme le veut Lamine NDIAYE, seul leur propre sort les intéresse.