Dans l’avion du retour, quelques interviews express des joueurs du TP Mazembe recueillies par notre envoyé spécial.

HICHANI HIMONDE : « Aujourd’hui, j’ai profité d’une opportunité pour effacer toutes les frustrations de mes présences sur le banc. Le coach a fait son choix en me faisant confiance, il était temps que je me réveille. Chez Mazembe, l’effectif est étoffé et pour gagner une place il faut énormément travailler dans l’attente d’une chance. Merci mon Dieu pour ce match exceptionnel. Merci aussi au coach, titulaire ou pas je suis au service du TPM… »

Rainford KALABA : « C’était essentiel de gagner, bien que nous soyons restés brouillons dans le jeu. La finalité dans un match de football reste de marquer le plus grand nombre de buts. Merci à mes coéquipiers pour cette capacité de réaction et de résistance… Le travail fait en Zambie a porté ses fruits. C’était très dur de changer notre mode de vie, où nous dormions le jour et travaillions la nuit. Merci au staff et aux dirigeants, mais oublions vite cette victoire en nous mettant au travail, la Ligue des Champions ne fait que commencer pour nous qui l’avions mal entamée. Nous voici qu’à mi-chemin, le plus dur reste à faire mais nous sommes confiants dans le groupe afin d’aller jusqu’au bout. »

Ally SAMATTA : « Je ne sais rien promettre aux fanatiques, mais que la communion soit parmi les joueurs, les dirigeants et les supporters. Souffrons et fêtons tous ensemble. A mon arrivée en 2011, l’équipe quittait injustement la Ligue des Champions… il est temps que les supporters sachent que rien n’est facile en football. Pas de grandes victoires sans un gros travail, l’endurance et surtout la persévérance. Main dans la main, préparons-nous pour les deux prochains matches qui nous ouvriront les portes des demi-finales. »

Joël KIMWAKI : « Aujourd’hui, sur ce même stade du Caire, j’ai retrouvé le sourire. Un carton rouge et une défaite contre Al Ahly, c’était très dur. Mais je n’avais pas perdu confiance et contre Zamalek nous avons été héroïques. Merci à tous ceux m’ont soutenu durant ces quatre semaines de suspension. Rien n’est encore fait, le plus dur est devant... »