Lamine NDIAYE a commenté le succès sur le fil des Corbeaux, durant le vol  retour sur Lubumbashi. Le TPM qui joue une grande partie du championnat de D.1 sur des terrains quasi injouables, appréciait une victoire en déplacement qui constitue un grand pas vers le titre national.

« Il n’est jamais aisé de gagner à l’extérieur face aux équipes de bas du classement qui visent l’exploit quand elles nous reçoivent. Devant un mal classé, nous avons peiné autant par manque de sérieux que de rigueur. Nous nous sommes compliqués davantage les choses en encaissant le premier. Ensuite, nous avons eu du mal à poser le jeu sur un terrain très difficile. » a rappelé Lamine NDIAYE, avant  de poursuivre : « Les conséquences étaient énormes : perte des duels et des joueurs toujours trop loin de l’adversaire. De surcroit, c’est sur une erreur défensive que l’adversaire a pris l’avantage… Mais  l’objectif de gagner a été a été atteint et nous comptons bien nous améliorer pour les échéances qui viennent. Inconsciemment les joueurs ont sombré dans  la facilité. » retenait-il comme première leçon à tirer de cette victoire sur Makiso.

« Quand le match n’est pas fini, il faut toujours y croire, restructurer l’équipe et la redynamiser en espérant que ça marche. Nous avons fait douter l’adversaire, nous sommes arrivés à refaire le retard et à prendre l’avantage…» Bien que mesurédans ses propos, l’entraineur des Corbeaux est quand même très heureux de cette victoire qui stimuler son équipe avant de recevoir un des concurrents direct au titre, l’AS V. Club, dimanche prochain : « Il y a encore des matches très importants, nous voulons gagner match par match. On a gagné à Kisangani, il faut continuer... »

SALAKIAKU : « Manque de chance et de promptitude… »

De son côté, Trésor SALAKIAKU s’est lamenté du « manque de chance » contre Makiso. Le milieu offensif des Corbeaux, qui dit avoir le soutien du staff technique, a aussi pris la défense de ses coéquipiers (attaquants), qui ne sont pas, selon lui, seuls responsables du manque de finition devant le but. 

« Le football se joue sur des petits détails, et nous aurions dû tuer le match en première période. » a-t-il reconnu. « Nous avons bien joué, mais nous n’avons pas eu de chance. Mais quand on a autant d’occasions et qu’on ne marque pas, c’est de notre faute. » admettait-il également.

SALAKIAKU a aussi défendu la ligne d’attaque, qui visiblement n’était pas en réussite devant le but : « Je ne nie pas l’inefficacité devant le but durant la première mi-temps, il nous a manqué  la capacité de réactions spontanée que doit avoir un attaquant en confiance. Nous trois (ULIMWENGU, LUNGU et moi), ne sommes pas titulaires et avons besoin d’un maximum du temps pour réagir. Thomas l’a démontré en marquant le but victorieux en deuxième période.  Je ne me démoralise pas car bien que sorti à la mi-temps, j’ai joué mon rôle et le coach n’a cessé de m’encourager durant ces 45 minutes. Je dois davantage travailler et avec l’appui de mon coach j’aurai suffisamment du temps de jeu en cette phase retour du championnat national pour retrouver toutes mes capacités. »

NDONGA : « Le coach m’a fait confiance… »

Deuxième titularisation de la saison en match officiel comme arrière latéral droit, pour Hervé NDONGA qui promet de donner le maximum afin de s’imposer dans l’équipe : « Je me battrai pour apprendre… », nous confiait-il après le match contre Makiso. « Les années passées, je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu. Mais cette saison, le coach m’a dit qu’il compte sur moi et qu’il voulait que je me distingue. De ce fait, j’ai multiplié les efforts pour ne pas trahir sa confiance. »

Parlant du match, ce joueur de 20 ans analyse : « J’aime bien contrôler la balle et distiller des passes précises, mais aussi parler à mes coéquipiers  quand il faut se replacer. Le coach m’a fait confiance en me gardant sur terrain tout en me donnant un autre rôle. J’étais encore plus à l’aise au milieu avec la montée de Trésor. La communication était bonne et nous avons repris les commandes. En première période, nous n’avions personne sur le  terrain qui pouvait nous parler… à part le coach qui se tient au bord de l’aire de jeu… »