Le coach Lamine NDIAYE ce samedi en conférence de presse : très serein
DEMI-FINALE TPM - EST A J-1
Le grand frisson, c'est maintenant
6 octobre 2012
Le TP Mazembe disputera, ce dimanche 7 octobre 2012, son 7ème match de demi-finales du 21ème siècle en Ligue des champions. A ce stade de l'épreuve, les Corbeaux ont toujours donné le grand frisson à leurs supporters au stade de la Kenya, mais pas toujours pour les mêmes raisons...
LE "DRAMATIQUE" AL HILAL.- Le match nul (1-1) contre Zamalek en 2002 a précédé une défaite (2-0) au Caire qui éliminait la formation congolaise. Mais c'est en 2010, le 19 octobre, que le public a subi sa plus grande douche froide. Larges vainqueurs (5-2) des Soudanais d'Al Hilal à Omdurman, les partenaires de MPUTU se retrouvaient menés 2-0 à Kibassa Maliba au bout de 27 minutes déjà. Un 3ème but leur aurait coûté le billet pour la finale et les Soudanais eurent plusieurs occasions de le marquer. Imaginez la tension durant les 63 dramatiques dernières minutes ! L'histoire nous apprend qu'il y eut mort d'homme par arrêt cardiaque...
LA SOLIDITE SIGNEE LAMINE.- Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis et en 2010, avec l'arrivée de Lamine NDIAYE aux commandes du staff, le TPM a su bâtir une forteresse quasi-imprenable chez lui, à mesure que la route de la Champions League s'élève. En demi-finale 2010, les Kabiles de la JSK ont encaissé un 3-1 sans bavures que les Mazembiens validaient par un 0-0 en terre algérienne.
Et la finale aller contre l'EST sans encaisser (5-0) avait constitué un petit chef d'œuvre mêlant efficacité défensive et feu d'artifice offensif.
DECISION EN 2 MANCHES, MAIS... Le coach du TP Mazembe a pour habitude de dire que le billet de finaliste se joue sur les deux matches. Mais il sait aussi que l'on voyage plus confortablement quand on creuse un bon écart chez soi. D'où l'importance capitale du choc au sommet de ce dimanche. Par exemple, le fait de ne pas encaisser de but serait déjà un acquis appréciable pour les Corbeaux. Museler les AFFUL, MSAKNI, NDJENG et consorts sera ainsi une partie fondamentale de la mission.
C'EST LE TENANT DU TITRE.- Très serein face aux micros et caméras dans une salle de presse archicomble, le coach Lamine NDIAYE a répété qu'il ne tient pas compte du passé ("seul le présent m'intéresse") que son effectif est au complet avec un SUNZU à 100 pour 100. Que l'adversaire joue avec 2 ou 3 défenseurs centraux, à 4 ou à 5 au milieu, à 1 ou 2 attaquants, son équipe "est prête à tous les systèmes adverses et saura trouver la solution". Mais il s'attend à un match difficile, comme un challenger face au tenant du titre". Questionné sur les provocations habituelles des Tunisiens, il est resté souriant : "Nous répondrons par la qualité du jeu."
MAALOUL CRAINT LA SURCHAUFFE.- De son côté, le coach de l'Espérance a tenu son point presse au Grand Karavia, avant la séance d'entraînement qui a permis aux Espérantistes de mesurer la différence entre les stades de la Kenya, qu'ils connaissaient, et celui de Kamalondo qu'ils découvraient. Ils sont restés admiratifs devant pelouse et vestiaires au point de multiplier les photos-souvenirs.
Les "sang et or" ont découvert l'écrin de Kamalondo ce samedi
Affirmant que ce serait une erreur de ne compter que sur le match retour, assurant que ce sera un combat difficile pour les 2, il estime que celui qui restera le plus concentré et appliqué durant 90 minutes pourra s'imposer. Au terme d'un match qui peut se gagner sur des petits détails. Enfin, il a avoué craindre l'ambiance surchauffée d'une arène "où les spectateurs sont très près de l'aire de jeu..."
Aux supporters et fanatiques du TPM de lui donner raison au moins sur ce point...