REACTIONS APRES TPM-EST
Pas d'euphorie dans la presse tunisienne
9 octobre 2012
La presse tunisienne ne s'est pas laissée gagner par l'euphorie après le nul ramené du Congo par l'Espérance. Certes, elle salue la solidité défensive du système mis en place par le coach Nabil MAALOUL qui lui a permis de ne pas encaisser de but. Mais elle n'a pas vraiment apprécié le fait de ne rien tenter pour marquer.
Dans La Presse de Tunisie, sami AKRIMI a décortiqué la rencontre avec minutie et regrette les risques pris par l'EST. Il écrit notamment :
... A trop vouloir jouer au stratège-technicien, l’entraîneur de l’Espérance est carrément passé à côté. La tournure du match l’a du moins prouvé puisque, outre à ne pas avoir réussi ce fameux but, l’Espérance a terriblement subi, terriblement risqué.
TP Mazembe ? Des joueurs monstrueux de technique et de rapidité mais très limités sur le plan de la stratégie et de la tactique. Le but hier, c’était de presser l’adversaire et ils y ont réussi. En revanche, zéro au niveau des derniers 20 mètres avec presque pas de ballons dans le dos de l’adversaire, pas de une-deux d’infiltration et pratiquement aucun danger...
N’est pas Barcelone qui veut. Mais quelle équipe ce TP Mazembe tout de même, belle, très belle à voir !
Puis, quelle déception de la part de l’Espérance qui a refusé le jeu, faisant la joie d’un adversaire qui n’en demandait pas tant. La tactique, c’est bien mais pas au point de faire autant de cadeaux à l’adversaire... Toujours est-il que les faits sont là : un nul chez un redoutable adversaire, un joueur du T.P Mazembe, Sunzu Stopila, expulsé à la 90’ et un match retour à disputer avec deux équipes sur le même point d’égalité.
On refait le match quoi ! Et si on s’amusait à le refaire ou plutôt à l’anticiper, Mazembe sera toujours Mazembe alors que l’Espérance a intérêt à redevenir elle-même...
"Maintenant, il faudra passer à autre chose..."
De son côté Tarak GHARBI a noté :
"Verrou, catenaccio du meilleur Inter des années 1960 sous le règne d’Il Mago, Helenio Herrera : la recette était simple, notamment en seconde période lorsque cette demi-finale se transforma en un modèle d’attaque-défense. Elle a parfaitement fonctionné même si dans les dix dernières minutes, temps additionnel compris, KASONGO manqua un but tout fait.
En se privant hier de la totalité de ses arguments offensifs, le club de Bab Souika a réussi à ne pas prendre de but à Lubumbashi. Ce qui n’était jamais arrivé cette saison au TPM. Mais il faudra à la bande à Maâloul passer maintenant à autre chose. Et, contrairement à ce que l’on peut croire, le plus dur commence, sans doute..."