LE PRESIDENT DE LA FECOFA SE MET A LA BOXE
Constant OMARI se bagarre dans un restaurant !
23 mai 2006
Constant Omari moleste publiquement un collègue dans les installations Mwana Nteba. Incapable de diriger le football congolais, le président de la FECOFA se découvre assez de biceps pour un combat de rue. Constant Omari boxeur dans un restaurant de Kinshas : la CAF et la FIFA saisies de ce dérapage.
C’est la concession Mwana Nteba, sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa, qui a servi de ring de boxe à la délinquance du Président de la Fédération Congolaise de Football. Voici les faits : Constant OMARI, ingénieur de son état est directeur de port à l’office national de transport, l’ONATRA. Vendredi dernier, un autre Directeur de l’office dont nous taisons le nom se trouve attablé avec une dame au restaurant Mwana Nteba. La table voisine est occupée par un cousin de Constant OMARI qui suit toute la conversation du couple.
Le cousin espion se rend compte que la dame en question traite OMARI de voleur et alerte son cousin le président de la FECOFA. Quand OMARI débarque sur le lieu en vrai cowboy avec gardes du corps et renforts pour une bataille rangée, l’infortunée dame n’est plus là et le cousin indicateur désigne son malheureux compagnon. Sans ménagement aucun, OMARI a laissé monter en lui l’instinct belliqueux des ses aïeux et se rue sur l’infortuné. Gifles, coups de pieds, coups de poings et même, tenant compte de sa taille, il a dû se rabaisser pour donner des coups de tête devant une foule incrédule.
Le journal « La Référence Plus » rapporte que l’indigne Président de la FECOFA était chauffé à plus de 100 degrés. Le directeur blessé et saignant comme un cochon n’a eu sa vie sauve que grâce à l’intervention de la police venue au secours. L’affaire a été portée devant le Parquet de Grande Instance de la Gombe et tous les Congolais espèrent que la justice fera son travail pour une meilleure réparation des torts.
Pour rappel Constant Omari Selemani est ingénieur civil spécialiste en génie ferroviaire, président de la FECOFA et le directeur du Département du Port de Kinshasa.. Il est à la tête de la Fédération Congolaise de Football à la suite d’une grande magouille aujourd’hui décriée dans tout le pays.
Il y a deux ans, en 2004, il a été nommé membre de la Commission de discipline de la CAF. Avec un tel comportement, l’on est en droit de se demander quelle discipline on peut attendre d’une personnalité publique qui se permet de descendre si bas au point de molester publiquement un collègue de travail.. En attendant le verdict de la justice, le Ministère des Sports devrait prendre des mesures préventives de suspension d’un dirigeant délinquant. Et la CAF et la FIFA devraient tirer toutes les les leçons d’une telle barbarie de la part d’un président de fédération.