Le lutteur David FUKWABO MUNTU a été désigné meilleur sportif congolais pour l’année 2012 par l’Association des Journalistes Sportifs du Congo (AJSC). Pierre-Célestin KABALA, président de cette association, l’a annoncé le 27 décembre à Kinshasa. Une distinction méritée. En revanche, d’autres choix laissent perplexe plus d’un sportif congolais…

Le lutteur professionnel FUKWABO MUNTU a remporté une médaille d’argent aux 32e championnats d’Afrique de lutte et une autre de bronze au tournoi qualificatif des Jeux olympiques de Londres 2012 disputé à Marrakech, au Maroc.

Il a obtenu son titre devant la taekwondo in, Rosa Kamekwu, désignée Etoile d’argent par l’AJSC. Les footballeurs Deo KANDA A MUKOK du T.P. Mazembe et Issama MPEKO de l’A.S. V.Club partagent l’Etoile de bronze. Ils ont aussi été désignés meilleurs footballeurs du Congo en 2012. Félicitations à Déo !

L’A.S. V.Club volley, championne du Congo, a été désignée meilleur club, le CS Don Bosco de Lubumbashi, vainqueur de la Coupe du Congo et promu en Division 1 étant sacré révélation de l’année. Baudouin LOFOMBO NGELEME est élu meilleur entraîneur et les… gouverneurs Jean-Claude BAENDE (Equateur) et Alphonse NGOY KASANJI (Kasaï Oriental), meilleurs dirigeants de clubs.

C’est dans cette catégorie des techniciens et des dirigeants que le choix est sans doute le plus discutable. Couronner Baudouin LOFOMBO, entraîneur des U20 de RDC au détriment de Lamine NDIAYE, classé second alors qu’il est demi-finaliste de la Ligue des Champions CAF et champion du Congo ne peut que faire sourire. Le bronze des entraîneurs revient à l’Ivoirien Bruno BLA du TP Molunge de Mbandaka… club finissant 5^ème de 1^ère division.

Sans doute un lauréat ne peut-il être élu deux années de suite, seule explication possible au fait que Moïse KATUMBI, dirigeant de l’année 2011, n’ait pas été distingué à nouveau… Il faudra nous préciser le mode de désignation…

Finalement, quand on apprend que le prix du meilleur sponsor de l’année revient à AIRTEL lequel est le partenaire de l’AJSC pour ces trophées, on comprend que les organisateurs ont choisi la règle du « on n’est jamais mieux servi que par soi-même ».

A défaut de vouloir être crédibles.