Six Corbeaux traînent encore à Lubumbashi…

MPUTU et KASUSULA attendent d'embarquer pour Oman…

LES LEOPARDS SONT A OMAN, MAIS…

Six Corbeaux traînent encore à Lubumbashi…

3 janvier 2013

Les Léopards de la RDC ont entamé, ce jeudi à Muscat, leur dernier stage avant de rejoindre Port Elizabeth. Claude LE ROY, arrivé quelques temps avant le groupe qui s’était envolé de Kinshasa mercredi, a lancé la préparation ce jour à 13h00’(TU) avec 9 joueurs sur l’une des plages devant l’hôtel Hyatt en l’absence des six joueurs de Lubumbashi qui n’ont pas pu embarquer…faute de réservation.

KIDIABA, MPUTU, KASUSULA, KABANGU, KANDA et NDONGA séjournent encore à Lubumbashi. Les six joueurs du TPM présélectionnés par Claude LE ROY n’ont pas été embarqués, ce jeudi en début d’après-midi  par le vol d’Ethiopan Airlines à destination de Muscat via Addis-Abeba. Faute de réservation, le groupe de Lubumbashi prendra 48 heures de retard. Pendant ce temps, Claude a rassemblé 9 joueurs qui sont arrivés la veille pour les premiers exercices qui ouvraient la préparation qui conduira les Léopards en Afrique du Sud.

Sont présents à Oman, Sept joueurs venus de Kinshasa : BAKALA gardien MK, ISSAMA et KASEREKA défenseurs de l’AS V. Club, KISOMBE milieu de terrain DCMP, MUTOMBO milieu de terrain de l’AS V. Club, LUVUMBU milieu de terrain de Rojolu, MANZIA attaquant Shark Club. Et, les deux évoluant en Europe sont : BEMBA défenseur chez Anderlecht et MONGONGU d’Evian TG en France.

24 heures avant son départ, le capitaine des Léopards Trésor MPUTU, détendu et souriant, aborde la question liée à la préparation avec optimisme et détermination.

Avec quel objectif allez-vous à Muscat ?

On y va confiant pour construire et affermir davantage l’esprit d’équipe que nous avons bâti depuis les éliminatoires avec Claude LE ROY. En même temps, ça sera une bonne occasion de tester les qualités techniques de notre groupe après le travail physique de Port Elizabeth en décembre. Même sans beaucoup de matches amicaux, je pense que le sélectionneur se débrouillera pour emmener à la CAN une équipe prête à se battre.

Que t’inspire cette CAN ?

C'est beau de jouer une Coupe d’Afrique des Nations, on le sait. C'est une compétition importante pour nous, ne serait-ce que pour le grand souvenir qu'on garde de notre dernière participation en 2006. On a très envie de revivre les mêmes sensations et de pouvoir célébrer notre retour parmi les 16 meilleures nations du continent.

N'oublions pas qu'à la CAN 2006, nous avons été éliminés en quart de finale et ensuite la sélection de RDC a connu 6 ans de passage à vide. On ne peut donc pas se permettre de se relâcher durant notre séjour de préparation à Oman.

Vos chances à la CAN ?

Le premier objectif est de passer le premier tour et ensuite se battre pour une place en finale.

Avec le retour de LUALUA, le capitanat pose-t-il problème ?

Je respecte Trésor LUALUA mais je ne pense pas qu’il sera question, durant le stage à Oman, de rediscuter sur le problème du brassard. Il était absent jusque-là et Claude avait décidé autrement : je suis capitaine de la sélection, il devra se soumettre à la décision du sélectionneur. En professionnel qu’il est, je reste convaincu qu’il n’en parlera car il est inutile de revenir sur les problèmes qui ont été déjà réglés… Je suis prêt à donner le brassard à quiconque dans l’équipe au cours d’un match, mais retenez que nous sommes là non pour le brassard mais pour défendre le drapeau du pays.

Es-tu motivé pour défendre la nation ?

Je ne sais pas le cacher, en équipe nationale il n’y a pas de motivations supplémentaires pour gagner des matches mais nous jouons pour redorer  l’image de notre football, j’appelle ça le patriotisme. Je pars vendredi et laisse derrière moi toute ma famille parce que j’aime ce pays, mais certains de mes compatriotes n’aiment pas l’équipe nationale. Dans les médias on ne cesse jamais de parler en mal des Léopards sans faire des analyses constructives, surtout au cours des émissions à téléphone ouvert. Ce pessimisme n’a pas sa place dans une nation comme la RDC. Le football n’est pas la politique, mettons de côté toutes nos divergences et regardons dans la même  direction. Nous avons besoin du soutien de toute la nation pour ramener quelque chose de notre participation à la CAN 2013.

Je ne saurais finir ce petit entretien sans présenter mes vœux à tous les Congolais. Bonne année à tous !

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