Kennedy MWEENE, génie des penalties

Kennedy MWEENE: la Zambie lui doit d'espérer encore

LA ZAMBIE ENCORE SAUVEE SUR LE FIL

Kennedy MWEENE, génie des penalties

25 janvier 2013

NELSPRUIT (De notre envoyé spécial).- En se neutralisant au Mbombela Stadium (1-1), Zambiens et Nigérians reportaient leur sort à la troisième journée de cette phase des groupes. Le nul narrange ni les Chipolopolos ni le Nigéria. Mais le Burkina s'est hissé au sommet du groupe avec le succès le plus éclatant depuis l'ouverture.

Stéphane KESHI : « Mieux que face au Burkina...  »

« Je suis très satisfait, nous avons joué contre une grande Zambie. Mon équipe se cherche encore alors que les Zambiens sont ensemble depuis près de 4 ans… » Cette première réaction du sélectionneur des Super Eagles ne reflétait guère la domination imposée par ses joueurs jusqu’à l’ouverture du score de l’attaquant du Spartak de Moscou Emmanuel EMENIKE àla 56èmeminute. S'appuyant sur une grande cohésion, ils démontraient beaucoup d'efficacité, même si John Obi MIKEL loupait un pénalty concédé après 26 minutes par NKAUSU le remplaçant de HICHANI. Avant ce grand moment du match qui a vu Kennedy MWEENE arrêter son deuxième penalty du tournoi, la Zambie n’était pas loin d’allumer la mèche sur un pied gauche de Rainford KALABA pas cadré à la 16ème

« Tous les matches sont difficiles, face aux Burkinabés nous avions eu une autre configuration de jeu. Aujourdhui, nous étions sommés de réagir en nous exposant derrière. Mais ce que nous avons fait devant la Zambie est mieux que face au Burkina Faso » concluait Stéphane KESHI, le boss des Super Eagles, en dissimulant un plaisir qu'on devinait immense.

Kennedy MWEENE, le héros zambien

« Dans mon club comme en équipe nationale, je termine toujours ma séance dentraînement par des exercices de tirs au but. Je passe en revue une trentaine de tireurs chaque semaine, cela ma permis de me libérer face à nimporte quel opposant. Et de trouver le courage daller tirer parce que connaissant bien la réaction dun gardien de but lors de cette épreuve. Cest une décision quil faut prendre. »a ditle gardien des Chipolopolo Boys Kennedy MWEENE, qui a donc fait coup double:  impressionner OBI MIKEL et lui faire rater un penalty puis en transformer un autre, lequel a permis àson équipe d’arracher le petit point du nul. « En étant champions, nous sommes l’équipe à battre.  Pour notre part, nous restons concentrés et espérons toujours disputer les quarts de finale »a souligné MWEENE, héros de tout un peuple, à la fin du match.

Hervé RENARD a osé…

Côté zambien, HervéRENARD avait relooké sa défense en laissant HICHANI HIMONDE sur le banc. L’ancien défenseur de Mazembe aujourd’hui chez Porto Emmanuel MBOLA entrait comme latéral gauche pour Davies NKAUSU qui glissait dans l’axe aux côtés de SUNZU STOPILLA Le sélectionneur avait pris ce risque pour une bonne cause : « Jai osé face au Nigéria, il fallait le faire et je nai pas eu tort. C’était un très bon match,  mon équipe reste encore vivante et a prolongésa CAN en égalisant en toute fin de partie. Félicitations au Nigéria  qui a produit un bon football et surtout un coup de chapeau à mes joueurs qui ont eu les vertus morales nécessaires afin de revenir au score. »  C'était la conclusion d’Hervé RENARD en conférence de presse.

Les Corbeaux se distinguent toujours

Le « Maestro » KALABA a bien joué sa partition, déroutant sur chaque offensive les milieux de terrain et défenseurs des Super Eagles. Malchanceux dans ses frappes,   il a un peu manqué de sang-froid devant le gardien Vincent ENYEAMA. Montéàla 73ème, le nouveau Corbeau Jonas SAKUWAHA formait aux côtés de Collins MBESUMA et Emmanuel MAYUKA, un bon trident offensif. Lequel a su s’imposer jusqu’à obtenir le pénalty salvateur. Du reste, SUNZU et SINKALA ont gardé les galons de titulaires incontestés mais devront patienter jusqu’à la troisième manche pour connaitre leur sort dans ce groupe C où rien n’est encore définitif. 

Le Burkina aux premières loges

 

Alors que tout le monde attendait cette surprenante  Ethiopie du premier match, c'est le Burkina Faso d'Alain TRAORE (doublé) qui s'est imposé avec panache (4-0) pour s'installer aux commandes, une rencontre spectaculaire durant laquelle l'arbitre a expulsé Abdoulaye SOULAMA,au bout d'une heure, le portier burkinabé pour avoir saisi le ballon des deux mains quelques centimètres en dehors de ses 16m50...

Décidément, cette CAN est surtout une histoire de gardiens !

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