La Zambie, c'est fini... La CAN 2013 couronnera un autre champion
CAN 2013 - APRES BURKINA-ZAMBIE (0-0)
21 ans après, le champion s’en va d’entrée !
30 janvier 2013
Depuis l’entame de la CAN 2013, l’inquiétude ne cessait de se lire sur le visage d’Hervé RENARD à la suite des contre-performances de son équipe. Et d’une préparation avec 0 but en quatre matches amicaux ! La Zambie s’en voudra à cause d’un but partout concédé face à l’Ethiopie. En se contentant d’un deuxième nul contre les Super Eagles (1-1), une victoire s’imposait face aux Etalons, lesquels recherchaient une place en quarts de finale 15 ans après. Impossible pour les hommes de RENARD de remonter la pente. Ce n’était pas la Zambie affamée du Gabon 2012 et l’aspect psychologique a fortement pesé dans la balance…
Vingt et un ans après, comme au Sénégal en 1992 avec l’Algérie, on assistait à l’élimination du détenteur du trophée dès la phase des groupes. Malgré les rushes désespérés de SUNZU au poste …d’avant-centre pendant les arrêts de jeu, le Burkina Faso résistait pour terminer en tête du groupe C (5 points, + 4). Victime d’un claquage à la cuisse gauche après seulement 11 minutes, Alain TRAORE, le triple buteur des Etalons à la CAN leur manquera beaucoup : il serait sur le point de finir sa compétition à l’infirmerie.
Dans l’autre match, le Nigéria qui se payait l’Ethiopie sur deux penaltys d’Arthur Moses (2-0) valide également son billet pour les quarts.
Hervé RENARD : « Ce n’est pas la fin du monde… »
« C'est mieux de gagner une fois dans la vie que d'aller en quart à chaque fois et ne jamais rien gagner. Ca n'efface pas l'échec, mais je suis très fier de mes joueurs. Même dans les moments difficiles, il faut faire les bonnes analyses. Tout le monde est triste, bien sûr, mais on a fait le maximum. Les joueurs ont fait un très bon match mais n'ont pas marqué. Ce n'est pas la fin du monde. Avant, on rentrait à la maison dès le premier tour.
Le terrain ? Si je dis que c'était difficilement jouable pour nous, on va dire que je pleure. On a un jeu fait de passes au sol et on a fait un grand match par rapport aux conditions. Quand on est venu reconnaître ce terrain il y a un mois et demi, c'était le meilleur d'Afrique du Sud, je ne sais pas ce qui s'est passé, c'est un signe du destin. C'est très difficile de changer de style quand on dirige une équipe comme la Zambie. Jouer avec huit défenseurs, ça ne m'intéresse pas. J'ai adoré voir mes joueurs même s'il y a échec, j'ai vu mes joueurs tenter quelque chose et ne pas dégager en touche. S'il y a un responsable, c'est moi ».
Paul PUT : « Pas joli mais réaliste… »
« C'est une victoire tactique et une victoire qui nous qualifie. Grandes félicitations à mes joueurs, qui ont vraiment bien joué et se sont montrés disciplinés. On savait que la Zambie n'avait rien à perdre, on l'attendait à l'attaque. On a travaillé les deux derniers jours le milieu et la défense. C'est dommage pour Alain TRAORE. C'est difficile à dire s'il sera disponible pour le quart, on attend le diagnostic des médecins. On va attendre demain…
Au début on avait un plan, et après quelques minutes, sans TRAORE, le plan est tombé à l'eau, il a fallu s'adapter. Ce n'était pas joli aujourd'hui, mais il fallait être réaliste. Le plus important était la qualification. Les Zambiens ont joué long et c'était une chance pour nous. C'est la plus grande réussite du Burkina parce que la dernière fois le Burkina était allé en demi-finale à domicile, et c'était il y a longtemps ». (Interviewes sur cafonline.com)