Avec son 4-0 sur Liga Muçulmana, le TP Mazembe a remporté sa 1ère manche des barrages avec brio. Il a surtout ouvert en grand la porte des quarts de cette Coupe de la CAF. Il faudrait une catastrophe au Mozambique pour qu'elle lui claque au nez. Et de surcroît, la manière y était, avec un football rythmé, des buts, des occasions.

Si elle n'était pas remplie à ras bords, la marmite de Kamalondo s'est vite mise à bouillir. Et ceux qui ont boudé le match peuvent sans vouloir : ils ont raté un spectacle bien enlevé et une ambiance à 100 degrés qui a fait suffoquer os Muçulmanos dès les premières minutes  de cuisson... 

Solo ASANTE, "el Diablo"

Les CORBEAUX ont plané sur le match, ne laissant jamais l'initiative aux joueurs du coach Luis CARVALHA. Et tout cela sous la baguette d'un feu follet que tous les Badianguenas adorent désormais : Solo ASANTE, déchaîné ce dimanche. Contrôles de velours, feintes, contrepieds, envolées irrésistibles et centres au laser : tout y était. Et même une frappe de bombardier que le gardien ne put que repousser pour offrir le 3ème but à SAMATTA. "El Diablo" est sorti sous un standing ovation amplement méritée, lui qui est désormais l'atout numéro un dans le jeu offensif du TPM.

KISSI BOATENG : "Richard cœur de lion"

Un autre Ghanéen a mordu à pleines dents dans ce festin dominical : Richard KISSI BOATENG. Positionné très haut sur le flanc gauche par le staff, le 27 du TPM a ouvert le score d'une tête rageuse sur un corner de MPUTU. Et il a avalé les kilomètres pour défendre et attaquer, terminant exténué pour céder sa place à BOKANGA. Et ce dernier se mit au diapason, obtenant un penalty indiscutable sur lequel SINKALA signa le 4-0 avec maîtrise.

Pour clore le chapitre des buteurs, on n'oubliera pas que Given SINGULUMA avait lui aussi  ajusté une tête victorieuse au second poteau pour établir la marque de la mi-temps : 2-0.

Une victoire collective

Bien sûr, tout ne fut pas parfait et il y eut quelques passages où le replacement défensif laissa trop d'espace aux Mozambicains. Quelques hésitations sur les ballons aériens et encore trop de choix égoïstes quand il fallait servir un partenaire mieux placé. Mais on oubliera tout ça pour mettre en exergue le succès d'un collectif qui lutta avec acharnement. Et qui en fut très justement récompensé.