Pascal JANIN : « Ne pas partir la fleur au fusil…»

Le coach du Stade Malien veut surprendre le TP Mazembe

C2 – « OPERATION BAMAKO » A J-3

Pascal JANIN : « Ne pas partir la fleur au fusil…»

3 octobre 2013

Sur le site officiel de la Confédération africaine (www.cafonline.com) l’entraîneur  du Stade Malien, le Français Pascal JANIN, a évoqué la préparation de ses poulains dans la perspective de la demi-finale contre le TP Mazembe dimanche prochain, 6 octobre 2013, à Bamako. Voici l’intégralité de son interview.

Cafonline.com : Que savez-vous du TP Mazembe  que vous affrontez dimanche ?

Pascal JANIN : Par rapport à la notoriété des joueurs qui composent les deux équipes. Le TP Mazembe doit certainement  être légèrement  favori. Mais voilà, on peut être favori sur le papier, puis se faire surprendre sur le terrain. J’espère que ce sera le cas et qu’on va réussir à inverser les pronostics. J’ai observé en vidéo leur dernier match. Je vais encore regarder d’autres matches d’ici dimanche pour avoir une idée plus précise sur leur façon de procéder et essayer de leur rendre la vie compliquée sans perdre notre football. Parce qu’il ne s’agit pas simplement d’empêcher les autres de jouer, mais aussi pour nous de jouer  pour leur poser des problèmes.

Comment préparez-vous cette rencontre ?

Dans le sérieux et la bonne humeur. Les joueurs sont soulagés d’avoir atteint les demi-finales. Parce qu’on était mal parti au début des matches de poules. Ils étaient un peu inquiets à cette époque-là. Le fait de se qualifier difficilement pour les demi-finales ça les a soulagés et maintenant ils se lâchent, ils sont heureux d’être là, heureux d’être à l’entraînement. A ce jour pas de blessés, mais il reste quelques séances de travail. J’espère que tout se passera bien jusqu’au dernier moment. Je pense qu’ils vont nous réserver une surprise dimanche.

« Même un 0-0 ne serait pas forcément mauvais… »

Quel sera le mot d’ordre dimanche ?

Ne pas vouloir tout jouer sur une seule rencontre, il  y a deux matches. Il ne s’agit pas de tout compromettre sur la première, de partir la fleur au fusil sans garder une certaine lucidité. Un 0-0 à la limite ne serait pas forcement mauvais, même si on serait déçu. Parce qu’un match nul de 1-1 en déplacement nous qualifierait. Il y a ces petits détails qu’il faut garder en tête pour ne pas vouloir tout mélanger. Faire des efforts pour marquer des buts, pour ne pas  en encaisser. Mais ne pas faire n’importe quoi.

Vous en garderez un peu sous la jambe et donc le match aller ne sera pas déterminant pour la qualification…

Il peut l’être. Mais c’est vrai que le faite de ne pas encaisser de buts à domicile est important dans ce genre de confrontation et il faut l’avoir en tête, même si on va faire des efforts pour marquer. Mais voilà, marquer des buts cela ne veut pas dire dix joueurs tous à l’attaque et qui oublient de défendre. Il faut garder un certain équilibre. Il y aura des joueurs qui vont  devoir attaquer et d’autres qui vont devoir sécuriser l’équipe en restant sur le domaine défensif.

La présence de 5 joueurs Maliens au TP Mazembe sera un inconvénient ou un avantage pour le Stade ?

Je ne sais pas. Je ne connais pas particulièrement ces joueurs. Mais je suppose qu’ils auront à cœur de faire un bon match face à leur famille, face peut-être à leurs ex-supporters. C’est plutôt un avantage pour le TP Mazembe d’avoir des joueurs maliens sur cette rencontre. Mais on verra sur le terrain, ce qui se passera.

Il y a aussi en face un entraîneur qui connait bien la maison ?

Oui tout à fait. Patrice CARTERON connaît le Mali. Mais chacun à ses arguments. Ils ont peut-être des lacunes, nous c’est la même chose. Il faut être concentré au maximum sur ce qu’on est capable de faire à 100 %. Si nos 100 % ne suffisent pas à les battre, c’est qu’ils sont plus forts que nous…

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