Pour empêcher le TP Mazembe d’aller en finale, le Stade Malien a trois possibilités. La première serait de s’imposer par deux buts d’écart (2-0, 3-1, 4-2, etc.) à Kamalondo, dans deux petites semaines. La seconde de vaincre par un seul but d’écart mais en marquant plus de deux buts (3-2, 4-3, etc.). La troisième enfin en gagnant à son tour 2-1 pour se qualifier aux penalties. C’est hautement improbable vous diront les statisticiens et la grande majorité des observateurs de cette C2 millésime 2013. En ajoutant que le champion du Congo a déjà un pied en finale…

Avant la rencontre à Bamako, Patrice CARTERON et le staff mazembien, un peu marqués par la contre-performance de Rabat, auraient sans doute signé pour un résultat nul identique à celui (1-1) ramené de Sétif. Car le but à l’extérieur aurait valu de l’or. Mais en gagnant et en marquant deux buts, le TPM a dépassé les espérances. Il a frappé fort et s’est ouvert en grand les portes de la finale. Désormais, il n’y a plus de virages à passer, la route est toute droite : un nul suffirait le samedi 19. Et même une défaite 1-0 ne changerait rien à l’affaire. Alors, vraiment…

La première manche donne à penser qu’il faudrait désormais un cataclysme pour que KIDIABA et ses partenaires soient victimes d’une sortie de route. Ce n’est pas un Stade Malien comme celui de dimanche qui peut venir dicter sa loi à Kamal City et les faire déraper. Si le moteur tourne normalement, le TPM turbo franchira la ligne avec une confortable avance.

Simplement rester sérieux et déterminés

Reste les impondérables, les accidents de la route. Les coups de théâtre qui jalonnent l’histoire du football. Mais auxquels on ne veut même pas penser. Parce que les Corbeaux comptent suffisamment de joueurs expérimentés dans leurs rangs pour éviter un scénario catastrophe le samedi 19. Parce que les supporteurs des Katumbi Boys vont faire chauffer la marmite de Kamalondo et mettre à rude épreuve les nerfs des joueurs de Pascal JANIN. Bref, parce qu’à ce jour le nom de l’équipe qui s’imposera sur la moquette du stade TPM n’est pas encore connu.

En fait, compte tenu de la valeur affichée par les deux équipes sur la pelouse malienne, il suffira que le TPM se montre sérieux, discipliné, motivé (en oubliant le score de l’aller) pour que la fête batte son plein. Pour mériter une place en finale, c’est quand même la moindre des choses non ?

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