Le benjamin Boubacar DIARA (19 ans) justifie la confiance du coach
EN CONFERENCE DE PRESSE D’APRES MATCH
CARTERON : « Confiance aux joueurs à 100%... »
4 novembre 2013
Après le succès de 4-0 sur le CS Don Bosco, Patrice CARTERON s’est longuement confié à la presse. L’entraîneur du TPM a présenté sa lecture du match, épinglé l’épineux problème des blessures et commenté l’alignement de certains joueurs tels Jonas SAKUWAHA, Aimé BAKULA et la paire Salif COULIBALY-Joël KIMWAKI dans l’axe de la défense.
« C’était une rencontre avec deux mi-temps différentes. Une première où j’étais très mécontent de notre attitude provoquée à la fois par la qualité jeu de Don Bosco, bien organisé, jouant à son rythme jusqu’à ralentir notre jeu ce qui nous a fait totalement déjouer. Nos joueurs ont manqué de générosité et de spontanéité. On faisait tout à l’envers et pendant la pause, j’ai été trop dur avec eux car j’attendais qu’ils affichent un autre visage. Ils se sont ensuite montrés très braves en réussissant une deuxième mi-temps somptueuse avec beaucoup d’occasions et j’ai pris du plaisir... »
Les « cadres » : des absences justifiées
« Contrairement à ce qui s’est dit avant le match, les joueurs qui n’étaient pas dans le groupe n’étaient pas là en raison de choix sportifs. Il y a beaucoup des blessés et je fais en sorte de ménager au maximum certains joueurs à l’approche de la finale. Je préfère aligner les joueurs qui sont à 100% : Salomon ASANTE a un problème d’adducteurs, il s’entraînera à peu près normalement cette semaine, avec en parallèle un gros travail médical pour faire disparaître cette douleur définitivement. Trésor MPUTU a été gêné à un ischio-jambier et la semaine dernière il a été malade. En gros sur les trois dernières semaines il n’a pu s’entraîner qu’une semaine. Jean KASUSULA était malade lors de la séance de veille de match et il a déclaré forfait. Eric NKULUKUTA, enfin, a une entorse du ligament latéral interne.
Pour moi, la notion de cadres n’existe plus car dans l’effectif aujourd’hui on découvre qu’il y a des joueurs capables de faire la différence. Qui pouvait miser sur un jeune garçon de 19 ans pour démarrer une demi-finale de la Coupe de la CAF. Certains pensaient que c’est à 25 ou 27 ans qu’on peut voir un Boubacar DIARRA à ce niveau de la compétition… Pour cette finale aller, je mettrai les joueurs capables de démarrer pour qu’on ramène un résultat positif. Si c’est avec les joueurs expérimentés tant mieux, s’ils ne sont pas encore prêts pour la finale aller, on fera en sorte pour qu’ils le soient pour la finale retour. On travaille très fort même avec des absences, je suis persuadé que les éléments présents donneront le maximum pour que le TPM ramène quelque chose de Tunisie. »
KIMWAKI, COULIBALY et BAKULA : les notes de Patrice CARTERON
« Joël KIMWAKI n’avait pas joué depuis la demi-finale retour, il a pu voir à quel point, quand on est absent quelques jours, il est difficile de récupérer physiquement. C'est pour ça que je préfère tester beaucoup des formules pour arriver à Tunis avec le maximum d’intentions positives. A l’heure où je vous parle, j’alterne Boubacar DIARRA à jouer dans l’axe, j’espère que Joël KIMWAKI sera revenu à son meilleur niveau pour la finale aller. Sur ce que j’ai vu face à Don Bosco, il doit encore travailler.
Concernant Salif COULIBALY qui n’est pas qualifié pour la finale face au CS Sfaxien, je suis content qu’il montre, de match en match, que dans les mois à venir il va être l’un des atouts du TPM.
Aimé BAKULA en ce moment est en pleine forme, Robert KIDIABA souffre un peu du dos, on fait en sorte de le ménager. On a du temps avant la finale, le poste de gardien est très délicat, Robert KIDIABA étant un très bon gardien, on verra pour la finale s’il va retrouver l’intégralité de ses capacités. Si c’est Aimé BAKULA pour la finale, on pourra compter sur lui parce qu’il monte en puissance. »
Le choix de Jonas SAKUWAHA
« A l’absence de Mbwana SAMATTA et Cheibane TRAORE, j’ai préféré Jonas SAKUWAHA au début du match parce qu’il n’a vraiment pas un profil de joker, pour rentrer en cours de match et faire la différence. C’était l’occasion de lui donner une heure de jeu, à la fois pour l’encourager et voir où il en était au niveau de ses sensations. C’est un joueur que j’ai découvert en arrivant et qui revient d’une longue blessure. Il n’a pas eu une heure facile, les premiers matches quand on revient d’une blessure sont toujours délicats. Après Ousmane CISSE a su faire une belle entrée au moment où Don Bosco commençait à avoir des difficultés physiques mais il a parfaitement mis à profit sa puissance physique et le travail de Gladson AWAKO… »
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