L'équipe de 2010 qui a submergé les Tunisiens de l'Espérance
LE 5-0 DE 2010 CONTRE L’ESPERANCE
Le match modèle qui doit inspirer les Corbeaux
28 novembre 2013
Le TPM peut-il marquer 3 buts au CS Sfaxien sans en encaisser ? Et si oui comment doit-il s’y prendre ? La meilleure façon serait sans aucun doute de s’inspirer de l’équipe de 2010 qui avait réussi à en planter cinq à l’Espérance de Tunis, alors réputée pour… sa défense de fer. Lancer la vidéo des cinq buts permet de (re)voir à quel point, ce jour-là, les Corbeaux de Lamine NDIAYE ont mis le feu aux Tunisiens. Et marqué cinq buts indiscutables que seule la mauvaise foi des Tunisois pouvait contester.
17 MINUTES POUR OUVRIR LE SCORE.- Dans un stade de la Kenya surchauffé, Mazembe avait démarré à 100 à l’heure et dans le premier quart d’heure déjà, Jean KASUSULA avait mis le portier WASSIM NAOUARA sur des charbons ardents.
C’est à la 17e minute qu’un coup franc de Patou KABANGU ricochait sur le cadre avant d’être repris de la tête au second poteau par KASONGO. En retard sur l’action, le gardien tunisien plonge en bloquant la balle au-delà de la ligne blanche. Toutes les vidéos sous tous les angles ont montré que cette ouverture du score était valable et on se demande encore pourquoi le dernier rempart de l’EST a couru comme un fou vers les officiels pour demander que le point soit invalidé. Peut-être pour masquer sa propre bévue…
A noter que cette ouverture du score s’est produite après 17 minutes de jeu : leçon à retenir pour ceux qui pensent qu’il faut absolument marquer dans les dix premières minutes.
UN PENALTY POUR LE 2-0.- Réduits à 10 après l’expulsion de BEN MANSOUR, les Espérantistes perdaient lucidité et sang-froid au fil du match. DERBALI, débordé à l’entrée du grand rectangle par un KABANGU déchaîné, le retenait et le faisait chuter dans la surface de réparation. Penalty flagrant – les images sont nettes – qu’Alain KALUYITUKA DIOKO transforme d’un contre-pied parfait : 2-0 à la mi-temps.
QUATRE A ZERO EN MOINS D’UNE HEURE.- En 2ème période, les Corbeaux envahissaient le camp adverse et allaient marquer deux fois en dix minutes. D’abord à la suite d’une glissade de Patou KABANGU seul devant le but dont la frappe écrasée est repoussée par NAOUARA. En renard des surfaces, Given SINGULUMA surgit pour inscrire un troisième but qui électrise tout un stade (55e). Trois minutes plus tard, sautant plus haut que les défenseurs tunisiens, le crâne de SINGULUMA coupe la trajectoire de la balle et c’est le quatrième but (58e).
ET KASONGO FERME LE BAL.- Fatigué suite à un marquage strict et impitoyable de Joël KIMWAKI, le Nigérian Michael ENERAMO quitte ses coéquipiers tête basse (67e) symbole d’une équipe tunisienne totalement désemparée. Et qui connaîtra l’humiliation avec un cinquième but inscrit de la tête par KASONGO. L’EST ne reconnaîtra jamais que sa défaite ne devait rien à personne et intriguera en coulisses jusqu’à faire disqualifier le TP Mazembe l’année suivante, pour lui barrer la route d’une 3ème couronne consécutive.
L’équipe : Robert KIDIABA, Eric NKULUKUTA, Jean KASUSULA, Pamphile MIHAYO (Capitaine), Joël KIMWAKI, SUNZU STOPILLA, Hugues BEDI, KASONGO NGANDU (Déo KANDA), Alain KALUYITUKA, Patou KABANGU (Christopher SEMAKWERI), Given SINGULUMA.
JOUER LE MATCH DE LA VIE.- En entrant sur le terrain, il y a 3 ans, cette formation avait décidé de jouer le match de sa vie. Avec un enthousiasme flamboyant, une solidarité exceptionnelle. Ce sont les premières vertus que l’équipe de samedi doit posséder au point le plus élevé. L’exemple récent de l’équipe de France, entrant sur la pelouse du Stade de France avec le même retard de deux buts, est là, plus récent encore, pour montrer que le challenge auquel s’attaque Mazembe est jouable. Aux Corbeaux de s’en convaincre.
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