Patrice CARTERON était plus que satisfait après la qualification de son équipe pour les 8ème de finale de la Ligue des Champions de la CAF. En conférence de presse, l’entraîneur des Corbeaux a encensé les joueurs comme Joël KIMWAKI et Jonathan BOLINGI. Il n’a pas non plus oublié de saluer le bon état d’esprit dans lequel la rencontre s’est déroulée.

Les trois changements pendant le dernier quart d’heure, pourquoi ?

Le score était acquis, on menait 3-0 à 20 minutes de la fin avec les arrêts de jeu. C’est pour cette raison qu’il était important de redonner de la confiance à Gladson AWAKO, du temps de jeu à Thomas ULIMWENGU et de faire découvrir à Robert MBELU le très haut niveau. L’idéal pour relancer les joueurs offensifs.

Quel était le maillon faible des Astres sur les deux matches ?

Je n’ai pas la prétention de travailler sur les points faibles de l’adversaire. Le but était de préparer mon équipe à battre les Astres FC de Douala qui nous avait posé des problèmes la semaine dernière. Compte tenu de l’évolution du football africain, ça devient de plus en plus difficile, on l’a vu avec l’élimination du Raja Club de Casablanca.
Le football africain est de plus en plus structuré, avec de très belles équipes dans chaque pays. Le TPM s’est fait éliminer l’année dernière en 8èmes de finale, aujourd’hui ça sera un exploit d’atteindre les quarts de finale. La compétition est très relevée et très difficile, je pense humblement que c’est le TPM qui a été meilleur que les Astres FC.

Après le 1-1 au match aller, est-ce vous vous attendiez à une brillante performance à Lubumbashi ?

Ramener un nul face aux Astres FC, c’était une grande performance parce qu’on fait un match solide et sérieux. On a eu un manque de concentration qui nous a couté cher. C’était plutôt prometteur pour la suite, face aux Astres on a senti une vraie équipe de Mazembe.

J’étais très content de montrer qu’on s’intéresse aux Congolais chez Mazembe. Je préfère prendre des jeunes de 20 ans qui ont un avenir et beaucoup de potentiel comme Jonathan BOLINGI. Je vais les faire progresser et dans quelques temps vous verrez que ce sont de très bons joueurs.

"Le meilleur match de KIMWAKI..."

Peut-on parler aujourd’hui d’une équipe de Mazembe qui a trouvé la cohésion et comment préparez-vous le match face à Séwé Sport ?

On est parti avec un groupe nouveau, sachez que quand on démarre un cycle il y a une difficulté : le manque de confiance. Illustration face à Nika en déplacement à Kisangani : on a fait un match nul après avoir loupé sept occasions. Ce qui me fait plaisir est que tous les joueurs ont compris qu’on doit être un groupe fort et uni sur la durée de compétition. Je veux qu’à l’extérieur nos adversaires sachent que ça ne sera plus simple pour eux même s’ils veulent s’imposer physiquement, on aura du répondant.

Avez-vous aimé la manière en gagnant sur une marge de 3 buts ?

J’ai surtout aimé le fait qu’il y ait une communion totale avec le public et que les gens se soient reconnus dans cette équipe. J’ai beaucoup aimé la prestation de Jonathan BOLINGI qui faisait son premier match au haut niveau, il a été formidable. J’ai vu Joël KIMWAKI faire son meilleur match depuis que je suis entraîneur de Mazembe, aujourd’hui il va physiquement de mieux en mieux. Globalement, j’ai aimé l’état d’esprit de nos joueurs, c’est pour ça que le public a adhéré.

Avez-vous risqué d’aligner une équipe très offensive ?

Mazembe à un devoir d’excellence et de technicité à domicile parce qu’on a un public connaisseur et exigeant. On ne peut pas jouer à Kamalondo et avoir une attitude défensive. Cette année on a l’effectif et les joueurs pour à la fois avoir une équipe peut-être plus athlétique, peut-être moins offensive pour répondre aux exigences à l’extérieur.

A domicile il faut pour donner du plaisir au public, poser des problèmes à nos adversaires avec beaucoup du football offensif.