Très important de l’entrejeu du TPM, Boubacar DIARRA est parmi les joueurs qui touchent le plus de ballons lors d’un match. Aujourd’hui joueur majeur du TPM et des U23 du Mali dont il est capitaine, le milieu de terrain défensif sera l’homme de tous les combats en quarts de finale. Avec confiance et ambitions, le jeune joueur s’est confié à nous pour brosser la situation actuelle du club.

Boubacar DIARRA, quelle est l’ambiance dans le vestiaire après la qualification pour les quarts de finale ?

L’ambiance est très bonne après ce premier grand évènement de la saison : notre retour en quart de finale de la Ligue des Champions. Les joueurs vont bien et ont fait énormément d’efforts pour mériter cette qualification. Nous avons repris le travail et avons maintenant besoin d’une concentration nécessaire pour attaquer la fin de la phase des groupes du championnat national avant les play-offs et surtout comment préparer dans la tranquillité la phase des groupes de la C1. Maintenant, place aux matches décisifs et nous devons encore être sérieux pour atteindre nos objectifs… Car on est tout proche de l’atteindre.

Aujourd’hui tu es considéré par beaucoup comme l’un des piliers de cette équipe...

Cela me touche profondément parce que personne ne m’a donné cette chance à mon arrivée. Je remercie les gens qui me complimentent, car c’est toujours important d’avoir la reconnaissance des supporters, de ses coaches et de ceux qui nous suivent au quotidien. Je vais continuer à travailler et j’espère maintenir mon niveau de jeu en m’imposant au milieu.

Quels sont tes objectifs et ceux de l’équipe en ce milieu de saison ?

Il est très difficile de se projeter mais quand on commence la saison, on se fixe forcément des objectifs. Aujourd’hui, on veut faire mieux que la saison passée, le chemin est encore long. Nous sommes bien placés pour aller maintenant chercher les titres. Il est important de se donner à fond jusqu’au bout pour gagner d’abord le championnat national puis la Ligue des Champions.

Bénéficies-tu des largesses de Patrice CARTERON à ce poste ?

Non, non, non. Je suis arrivé au TPM une année avant l’avènement de Patrice CARTERON. A ce poste, il y avait Nathan SINKALA qui est un bon joueur aux qualités incomparables, excellent sur les plans physique et technique. Je ne sais pas dire que je suis resté dans l’ombre de cet excellent joueur à son poste. Le travail individuel m’a libéré et j’ai pris le poste après son départ même si j’avais fait quelques apparitions dans l’axe de la défense où je me sens aussi à l’aise. Aujourd’hui que Patrice CARTERON m'a montré son intérêt, j’ai adhéré à sa philosophie de jeu comme je l’ai fait avec tous les coaches qui m’ont dirigé. Je pense qu’il va me faire progresser dans pleins de domaines. Comme il compte sur les jeunes talentueux, je me sens beaucoup plus à l’aise.

Reçois-tu une mission particulière dans un match comme celui contre Séwé Sport à Lubumbashi ?

Il me recommande de défendre, récupérer proprement et relancer le jeu. En suivant ses recommandations, même dans la difficulté je m’en sors. Sur le but du samedi 29 mars contre Séwé Sport, beaucoup ne l’ont pas vu mais c’est bien moi qui ai arraché la balle à un attaquant de Séwé Sport pour la laisser à Solomon ASANTE qui a joué long à Thomas ULIMWENGU lequel a centré pour Mbwana SAMATTA.

Comment ressens-tu l’ambiance autour du TPM ?

Ça me donne envie de progresser. Je commence à comprendre le contexte dans lequel évolue Mazembe avec la forte pression du public et des médias. C’est normal parce que le club a gagné des grandes compétitions reconnues partout dans le monde, c’est engouement est logique. A nous les joueurs d’aligner les victoires pour maintenir le club au haut niveau.

As-tu un message particulier adressé aux supporteurs ?

Ici les supporteurs sont très exigeants et nous vivons chaque jour avec une pression supplémentaire. Je leur demande d’être toujours solidaires avec nous. Pour ma part, j’espère bien honorer ce maillot de Mazembe de la meilleure des manières. Je leur promets de me donner à fond pour chaque match afin de remporter des titres, ici à Lubumbashi, car à Mazembe, c’est les titres ou rien.