C’est sur Casablanca et non plus à Bruxelles que les Corbeaux mettront le cap pour préparer la rencontre de la 4^ème journée de la Ligue des Champions face au Zamalek. Le choix porté sur la cité marocaine par la direction du club est sportif dans la logique où Casablanca et Caire ont les mêmes conditions climatiques et environnementales. Dans une interview accordée à la webteam ce vendredi,  Patrice CARTERON a commenté ce choix.

A quel niveau se situent vos joueurs à trois semaines du match contre Zamalek ?

Pour l’instant, on a cherché surtout à voir dans quel état de fraîcheur physique se trouvaient les joueurs. Ils ont bien récupéré, les deux semaines de vacances leur ont fait du bien, soit mentalement soit physiquement. On sent qu’ils vont bien, ça c’est le point positif que je retiens. On va maintenant se servir du prochain stage pour énormément travailler tactiquement, être prêt et s’adapter aux conditions parce qu’on va jouer tard le soir. On va profiter de ce stage pour s’entraîner tous les soirs relativement tard, livrer des matches amicaux à 22h00 (heure locale) afin que nos joueurs prennent le rythme de ces entraînements et du match face à Zamalek.

L’équipe séjourne encore à Lubumbashi pendant qu’elle était attendue à Bruxelles en début du mois, quel est exactement votre programme ?

Le Chairman a préféré, avec moi, que l’on parte à Casablanca et que l’on joue sur place plusieurs matches amicaux. On va se mettre au rythme de l’Egypte qui sera bien plus proche du Maroc. Pendant une vingtaine de jours, on va pouvoir s’acclimater et s’adapter au niveau des horaires. J’ai trouvé que nos joueurs avaient eu du mal au Soudan car n’ayant pas l’habitude de s’entraîner et de jouer le soir. On a commencé à le faire à Lubumbashi et on va le poursuivre en terre marocaine.

Sur place, comment se bâtira le programme ?

Pour l’instant, on a prévu 4 matches amicaux mais seulement 2 ont été définitivement conclus. Le premier face à El Jadida et le second devant un club saoudien. C’est surtout l’occasion pour nous de nous adapter au football arabe en affrontant ces formations.

Le Maghreb est-il un endroit propice pour une si importante préparation ?

C’est une façon de marquer notre territoire en montrant qu’on peut se préparer partout, ça ne se sert à rien de se projeter. Quand on veut gagner une compétition, on doit être à même de respecter tout le monde et d’être capable de battre tout le monde aussi. En choisissant le Maghreb, on a estimé qu’on y trouvera les meilleures conditions pour pouvoir se préparer avant ce match décisif face à Zamalek. Après, on aura du temps avant les demi-finales – si par bonheur on y est – et qu’on doive affronter un club maghrébin, pour s’adapter et modifier certaines choses pour être performant.

Un mot sur le mercato du TPM ?

J’ai une réflexion pour les joueurs qui ne sont pas qualifiés à la CAF. C’est logique qu’ils partent, il leur faut du temps de jeu. Dans les prochains jours, on va voir comment les prêter. Pour le reste, sincèrement on a un effectif qui a été complété avec l’arrivée du défenseur central Petit ONEDIKA KATAKO, il nous manquait quelqu’un d’autre en défense centrale et c’est chose faite. Aujourd’hui, on a un effectif suffisant pour la Ligue des Champions et la prochaine Linafoot.

Entre Ali SADIKI et Petit ONEDIKA, qui sera le 30e sur la liste CAF ? 

Ali SADIKI tout simplement parce qu’il est arrivé il y a plusieurs semaines et qu’il est prêt, il faut encore attendre un petit temps avec Petit ONEDIKA KATAKO. On a KABASO CHONGO et Boubacar DIARRA notamment, qui peuvent jouer en défense centrale aujourd’hui. Pour la suite de la Ligue des Champions, il n’y a pas lieu de tout modifier.