Sur la ligne médiane, ils ramaient tous en chœur
NOUVELLE CELEBRATION AU TPM
"La danse de la rame" inspiration de Salif
14 octobre 2015
Certaines célébrations sont devenues plus célèbres que les buts, les qualifications ou les trophées. Le dimanche 4 octobre au coup de sifflet final du match face à Al Merreikh, même les commentateurs TV n’ont pu expliquer aux téléspectateurs la nouvelle danse exhibée par les Corbeaux dans le rond central. On vous propose le secret et l’origine de la chorégraphie dite « La danse de la rame » initiée par Salif COULIBALY.
Ces six dernières années, le TPM s’est distingué par sa présence au plus haut sommet du football africain et mondial. A travers leurs prouesses, les Corbeaux continuent à marquer l’histoire… mais s'illustrent aussi par la célébration d’un but, d’une qualification ou encore d’un trophée. Exemple : le « Kidibouake » inspiration de Robert KIDIABA devenue culte lors du CHAN 2009 où lui et ses partenaires sautillaient sur leur postérieur à même la pelouse pendant de longues secondes pour fêter les exploits. Cette célébration et ses prouesses ont forgé l'identité de Robert (et aussi celle du TPM) sur toute la planète football.
"Contre vents et marées, ils avancent..."
Aujourd’hui, une nouvelle célébration a vu le jour, intitulée « La danse de la rame ». C’est au coup de sifflet final de la demi-finale retour face à Al Merreikh, que les Corbeaux ont pris spectateurs et commentateurs TV au dépourvu. Aucune explication ne pouvait être donnée en live. Sur la ligne médiane, assis en file indienne, hilares, ils ramaient...
Que signifie donc cette façon de célébrer ? Robert KIDIABA explique : « C’est Salif COULIBALY qui a eu cette ingénieuse inspiration. Vous ne savez peut-être pas la signification de cette nouvelle célébration. Depuis le début de la compétition, nous avons navigué dans les eaux profondes. Contre vent et marées, l’embarcation n’a pas connu de naufrage. Et maintenant qu’il faut arriver au bout, les moteurs seuls ne suffisent pas pour atteindre le port, on a besoin des efforts de toutes les personnes à bord. Le seul moyen pour ne pas couler, c'est de ramer jusqu’au port. Ce sera au prix des gros efforts physiques et techniques, en ramant à fond, que nous avancerons jusqu’à atteindre le point final… »
Si cette danse est originale et significative, elle intervient dans un contexte particulier où le TPM retrouve la finale là où il avait échoué la saison dernière. Cette image résume à elle seule l’ambition de l’équipe et la motivation qui anime les joueurs. Cette « danse de la rame » est d’autant plus célèbre que les jeunes footballeurs, dans les rues de Lubumbashi s’y adonnent déjà à cœur joie, quelques jours à peine après son exhibition "de lancement".
Certains de nos amis familiers des banquets et soirées endiablées ont l'intention de l'exécuter à la prochaine occasion. Et vous, comment la trouvez-vous cette "danse de la rame" ?
Célébration de la qualification |
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